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Commentaire de Internaute

sur « Une légitimité exceptionnelle »


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Internaute Internaute 24 mai 2007 10:19

Vous avez tout faux depuis le début.

Dans l’introduction vous dites : « Ce que la Droite conteste dans ce qu’elle nomme « la pensée unique de Mai 68 », c’est le principe du dialogue social. »

Dans le mouvement de 68 il y a deux mouvements en un, comme dans les paquets d’Ariel.

Tout d’abord, un mouvement contestataire de type marxiste internationaliste, qui sous couvert de « tout est permis » et « du passé faisons table rase » a réussi la révolte étudiante que l’on connaît. Ce mouvement, représenté par Cohen-Bendit, Joshka Fischer en allemagne, Glucksman, Krivine, Geismar et j’en oublie, est à l’origine de cet esprit 68ard qui a gangréné l’Education Nationale et la gauche Caviar. Il s’agit bien d’une pensée unique, totalitaire, où tout est permis tant que cela déstabilise l’ennemi mais tout devient interdit dés que cela met en cause les prérogatives de son camp. Il suffit de voir comment sont traités les nationalistes par ces gens-là depuis 30 ans pour se rendre compte à l’évidence qu’ils n’ont aucun esprit démocratique bien qu’ils prononcent ce mot à chaque phrase.

Le deuxième mouvement est né du relais pris par les syndicats et le Parti Communiste qui a vu dans cette chienlit l’occasion d’en tirer quelques profits. En lançant une grève générale dure ils espéraient récupérer politiquement le mouvement étudiant. Là encore, comprenons bien qu’en 1968 la CGT est la courroie de transmission du Parti Communiste et non pas un quelconque syndicat de défense des intérêts des travailleurs. Elle est là pour organiser le soulèvement des masses populaires et les lancer dans la direction choisie par le PCF. A l’époque Georges Marchais, ancêtre de Georgette Buffet, disait que pour prendre le pouvoir il fallait « créer le mécontentement ». Tout a été fait pour monter les gens les uns contre les autres, les élèves contre les profs, les employés contre les patrons etc. C’est la méthode classique de l’agit-prop des judéo-communistes.

Dans ce contexte que de Gaulle a mal compris, Georges Pompidou a repris les affaires en main, stoppé la « révolution » estudiantine et calmé les « classes laborieuses » en mettant en place les moyens d’une meilleure concertation entre le patronnat et les salariés, le gouvernement jouant le rôle d’organisateur et d’arbitre. C’est cela les accords de Grenelle, ce que vous appelez maintenant le dialogue social.

Ce dialogue social est l’oeuvre de Georges Pompidou, un président de droite s’il en est. Il n’est donc pas question pour la droite de renier le dialogue social. Par contre, il faut se débarasser une fois pour toute de l’esprit de Mai68 qui pourrit la société en laissant se développer l’esprit de repentance et la bien-pensance qui nie aux individus la liberté de penser et de s’exprimer autrement que selon le dogme à la mode propagé par les journalistes. Les français n’en ont que faire de cette espèce de jugement permanent, de cette clique non élue qui s’arroge le droit d’imposer aux autres sa propre échelle de valeur. Bien souvent sa seule légitimité est que « on le fait déjà dans d’autres pays » ou que c’est « la communauté internationale ».


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