L’avenir du FN post LePen est sombre depuis longtemps. Qu’on ne s’y trompe pas : le front national, c’est JM Le Pen.
La facilité avec laquelle la droite a recyclé les thèmes du FN démontre bien qu’une grande partie de l’electorat est de toute façon sensible au nationalisme, au discours sécuritaire et à la stigmatisation de tranches de population extrèmements minoritaires ( au choix les anarchistes, les polygames, les profiteurs du système). La valeur ajoutée du Front National a toujours été le charisme de son leader. Comme l’UMP de Chirac, qui profite aujourd’hui de l’aura du président et des quelques rares nouvelles têtes de la droite, Rachida Dati en tête. Le PCF a connu une crise de leadership à la fin de règne de G Marchais, qui l’a conduit a sa quasi disparition. Le FN semble s’engager sur la même voie.
Concernant le PS, une berezina aux législatives est sans doute la meilleur chose qui pourrait lui arriver, tant ce parti a besoin de se reconstruire. Ce serait une magnifique occasion de mettre à la retraite bon nombres de députés non reconduits, de se débarasser des personnages emcombrants ( Fabius, Emmanuelli, Hollande, Georges « Fresh »), et de définir clairement un nouveau leadership et une nouvelle distribution des rôles. L’avenir de la gauche passe par ce courage politique et collectif.