@ Gérard Ayache : « Révolution humaine », l’expression est belle et je suis bien d’accord avec la description que vous faites des nombreux bouleversements en cours dans nos sociétés.
Moi je veux bien qu’on donne un grand coup de pied dans les vieilles marmites des idéologies du siècle dernier, mais je ne suis pas certain qu’en faisant celà vous allez sortir « les gens » de « la grande confusion ». Ce ne seront que des repères en moins.
A moins que vous nous présentiez autre chose que « réinventer la démocratie » : c’est un peu vague comme concept.
« L’indétermination ouverte » dont vous parlez paraît séduisante sur le papier (enfin, sur l’écran), mais ce n’est pas franchement un facteur de stabilité, plutôt la porte ouverte à toutes les incertitudes. Les politiques doivent tracer des lignes pour le futur, pas se contenter de dire blanc un jour et noir le lendemain, en vertu d’une doctrine qui voudrait l’abandon des certitudes.
L’abandon des idéologies est un leurre. Il ne sert que les petits malins, ceux qui tirent toujours profit d’une situation.
J’imagine que vous allez me répondre que je résiste « de manière pathétique » à la « révolution de l’intelligence ».
Je trouve bien au contraire que la politique est plus que jamais indispensable dans ce monde en mutation, pour réguler, ordonner, prévoir. Au fond dans votre article - et c’est le plus frustrant - vous dites que le monde ancien doit dispraître mais vous n’écrivez pas à quoi vous pensez pour le futur. Ah si, pardon, « de nouveaux axes orthogonaux » dites-vous... J’en reste coi. ![smiley](//www.agoravox.fr/smileys/mouai.png)
Cordialement