@ Léon :
Votre argument, Léon, met le doigt sur le problème de noter système social : vous avez raison, le logement et la santé sont peut-être moins chers qu’ailleurs, mais, d’une part, cela ne va pas durer éternellement vu l’endettement public,
et d’autre part cela n’est pas DU TOUT DE LA REDISTRIBUTION : tout le monde en profite, vous comme moi qui n’en avons peut-être pas besoin, même si, je vous l’accorde, c’est bien confortable.
@JL :
Le problème je crois, c’est justement que personne ne veut perdre de ses avantages, et pour l’instant notre système social avantage tout le monde, par définition. D’où la difficulté de faire une vraie redistribution, ce qui suppose de prendre aux uns pour donner aux autres (et non pas de donner plus à tous comme on a fait jusqu’ici).
Mais je suis d’accord avec votre vision de l’économie française : j’expliquerais l’absence de concurrence loyale par le fait que les prélèvements obligatoires sont trop élevés et les réglementations trop nombreuses pour permettre aux PME de se développer au-delà de petites niches.
Pour moi la solution à la question de la redistribution et au manque de dynamisme du tissu économique est la même : supprimer la sécu et ne garder que la CMU (éventuellement étendue aux classes moyennes les plus modestes) : c’est le seul moyen de réduire de manière consistante les prélèvements obligatoires.
Mais je sais que cette solution n’est voulue par personne, et surtout pas par les politiques.