De mon point de vue d’employeur je trouve cet article gonflé de généralisations geignardes et abusives....mais aussi d’humour potache et d’énergie contestataire aussi naïve que refraichissante.
Néanmoins mon quotidien d’employeur me rapelle tous les jours qu’il n’est pas facile de trouver de bons stagiaires, en revanche mon bureau est inondé de CV de « je sais tout mais j’ai jamais rien essayé de bac + 4/5 mais je voudrais être rémunéré dans votre boîte hyper cool ».
Au début impressionné par les titres on rêve que ces formations boursouflées apportent au moins un minimum de théorie au candidat mais même pas, quand au niveau de langue même modestement restreint à l’anglais il rappelle souvent Maurice Chevalier à 23 ans.
Alors que des stages bien ciblés par un stagiaire motivé le font progresser. I) soit positivement car les managers donnent souvent des primes certes discrétionnaire aux bons éléments, au mieux les embauchent et / ou les rappellent ultérieurement II) soit ses expériences vaccinent le stagiaire de ses illusions et recadrent ses ambitions et lui permettent de cerner ses aspirations avec plus de maturité.
Tous ce que j’ai fait travailler en 15 ans de vie professionnelle sont devenus plus lucides sur leurs capacités et ont renforcé leur motivation et leur confiance en eux a minima .
Dans les 2 cas renforcés par cette confrontation au réel les meilleurs ont, d’expérience, tous trouvé du boulot ou leur voie.