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Commentaire de Gilles

sur La révolution des fonctionnaires


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Gilles Gilles 30 mai 2007 14:29

Vous dîtes :

« ...concernant le projet de réforme sur l’autonomie des universités - pourtant souhaitée par de nombreux présidents d’université - pour constater que les habitudes sont tenaces. »

Cela semble être une critique péremptoire de l’immobilisme. Pourtant, cette réforme est trés critiquée par les employés des université et en tout premier lieu les maitres de conférence et professeurs, et à mon avis à juste titre. Les présidents des universités, souvent juste des gestionnaires parfois trés politisés et proches des élus locaux ne sont aucunement représentatifs ni même compétents à eux seuls pour juger d’une réforme.

Plus que critiquer pour en arriver à la conclusion que n’importe quelle réforme sera mieux que l’immobilisme actuel (dû aux syndicats si je comprends bien), il est nécessaire d’étudier en profondeur les contenus des réformes et en débattre. Discuter aussi de la mission du service public (uniquement comptable ou plus large) et voir si c’est conforme à l’esprit de la réforme, ce qui est loin d’être évident pour la réforme des universités

Pour les universités l’autonomie peut avoir du bon, mais attention, pas à n’importe quel prix. Aucun chercheur ne veut voir ses recherches et sa carrière subordonnées à des décisions prises par les élus du département en coopération avec le medef local (comme cela se fait déjà pour les facs ayant signé un accord avec le ministère) ne connaissant rien au sujet et dont la fonction est de penser uniquement à leur fief plus qu’à l’intéret général de la nation et de la recherche.

Aucun chercheur ne veut avoir une mobilité restreinte au département ou à la région (je les comprends), surtout qu’à ce moment les petites facs auront du mal à recruter les meilleurs dans la spécialité, ce qui polarisera la recherche entre pôles d’excellence dans les grands agglomérations et facs dédiées à la formations professionnelle uniquement pour le bassin d’emploi local dans les départements ruraux. Ce qui en fin de compte lésera les étudiant tombés dans ces facs

Bref.... comme quoi il faut discuter en détail de chaque point plkutôt que de se jeter sur la première réforme venue


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