Bon article et bien rédigé ça fi plizir...

Quand à la pensée unique c’est de la comm’

Wiki viens à notre secours ! « L’expression est attribuée au journaliste Ignacio Ramonet, dans un éditorial de 1995 du Monde diplomatique[1]. Le terme évoquait alors et tournait en dérision le consensus national et européen en faveur de la monnaie unique.[2] L’expression a connu un certain succès, passant du rang de simple gimmick journalistique, puis de slogan politique caricatural, à celui de mème ou de sujet polémique et provoquant. Elle possède en effet un avantage rhétorique commode qui consiste à renverser la charge de la preuve : au lieu d’avoir à développer une vision cohérente et de convaincre qu’elle peut être mise en œuvre de manière réaliste, on accuse l’adversaire d’être incapable de penser à une alternative à sa solution actuelle. De ce fait, il n’existe plus aujourd’hui »une seule« pensée unique mais plusieurs. Gustave Parking dit même dans une boutade : « Tout le monde est d’accord pour critiquer la pensée unique. »[3] Ce paradoxe apparent s’explique par le fait que la pensée unique désigne alors la pensée d’un groupe de personnes. »

Alors, la pensée unique elle est où au juste ?! Moi je vois qu’on a maintenant une pensée unique de droite et une de gauche ! Que celle-ci s’oppose à celle de gauche n’a rien de surprenant. Que NS la déclare comme étant LA pensée unique est donc un abus de langage qui ne fait jamais qu’ériger des barricades entre différentes tendances.

La mondialisation est une sorte de pensée unique. Le gauchisme est une sorte de pensée unique. Le Sarkozisme en est une autre, etc...

Détourner ce sens n’est que de la réthorique et vient finalement détourner le débat au profit du « c’est leur faute » pour ne pas dire « c’est votre faute ». Concept argumentaire guerrier qui s’il ne dresse pas une partie de la population contre une autre est tout de même relativement dangereux. Mais avec le nouveau prez, on commence à en prendre l’habitude. Et puis, il n’y qu’à voir les commentaires des uns et des autres pour se rendre compte que ça met le feu aux poudres...

Autre définition qui s’applique d’avantage à la réthorique geurrière de NS : « Selon la droite française, la « pensée unique », serait un consensus »anti-libéral« défendu par les intellectuels et les médias de gauche. La charge viserait principalement l’État-providence, ou l’idée selon laquelle une entité supérieure et dirigiste serait mieux placée que les individus pour décider de ce qui leur est souhaitable, et que le protectionnisme et les subventions sont des politiques nécessaires pour le bien commun. Au niveau Européen, la droite condamnerait surtout la prédominance d’un consensus social-démocrate, qui se manifesterait surtout de part le caractère centralisateur, planificateur et dirigiste des institutions Européennes. »

Voilà qui expliquerait tout, sauf si on oublie de fait que la pensée unique n’est pas un axe en soi c’est devenu un qualificatif obscur applicable à tout discours radicale, tel que le gouvernement nous le montre aujourd’hui et tel que NS le dit lui-même :

“Je ne laisserai personne faire obstacle aux réformes. Ce que j’ai dit, je le ferai. Je le ferai dans la concertation, dans la négociation. Je le ferai calmement, en essayant de convaincre plutôt que de passer en force. Mais, croyez-moi, je le ferai.”

Il aurait tout aussi bien pu dire : « Les réformes elles passeront, qu’on soit d’accord ou pas, elles passeront » Si ça ce n’est pas la pensée unique, pincez moi, je rêve...