@ Alake
Vous dites : Ce qui manque dans vos interprétations des monuments ce sont des analyses stylistiques des sculptures avec comparaisons d’églises par région, par époque...
En effet, je ne travaille pas comme cela car c’est la meilleure façon de tourner en rond. Je parle en connaissance de cause, ayant lu certaines thèses en histoire de l’art sur les églises de Bourgogne où pratiquement tout se date par éléments de comparaison. C’est le règne de l’arbitraire, comme encore récemment en archéologie : constructions en bois... gauloises. Constructions en pierre et mortier de chaux... romaines.
Pour ma part, quand je cherche la date d’édification de l’église Saint-Philibert de Tournus, je commence par déchiffrer une inscription d’époque qui ne l’a jamais été jusqu’à maintenant (cf. mon site internet) et je retrouve le nom du fondateur et à quelle époque il vivait : XIème siècle. Quand je cherche la date d’édification de l’église Notre-Dame du Port, je me réfère à un manuscrit du XIème siècle qui donne le nom du fondateur : de 571 à 574. Quand je cherche la date d’édification de l’église Saint-Jean de Lyon, je retraduis les lettres de Sidoïne Apollinaire et la description qu’il en faite : l’an 469. Et ainsi de suite, patiemment, je remonte dans le temps... jusqu’au Xème siècle avant J.C., le temple de Bibracte, avec ses symboles sémites (rien à voir avec les animaux des fabliaux du Moyen-Âge).
Désolé d’insister. Mais la vérité historique est à ce prix.