Encore une fois, une bande d’ahuris s’esclafent devant le monde inconnu des nouvelles technos.
Ce qui m’inquiète d’avantage, c’est le poids que peuvent avoir de tels individus. S’il est important de protéger sa progéniture de la violence du monde extérieur, il est du devoir des parents d’apprendre les rites et technologies que composent le quotidien des chiards de toutes origines confondues.
Entendons-nous bien : Il est de leur responsabilité de veiller au grain, et de surveiller de ce fait ce que leurs minots sont capables de faire sur la toile. Si on a été capable de programmer un magnétoscope, on DOIT être en mesure de brider l’accès réseau - ce qui se fait d’une manière on ne peut plus simple - mais encore faut-il s’y intéresser, ce qui est loin d’être le cas car d’une manière générale : il s’agit d’avantage du report de la responsabilité sur les institutions que de la prise en charge personnelle de la sécurité au quotidien qui est en cause.
De fait cette dérive commence naturellement à s’étendre à tous les sujets (comme de juste, le tabac, l’alcool, le sexe, la violence) pour fournir à nos ptits moutons jolis un monde rose, contrôlé par le grand gourou dont l’essence est limitée à la bétise des émissions de TF1 (roue de la fortune, gros seins et paillettes), star ac’ et autres grandes émissions qui à coup sûr remportent le palmarès de la débilité, ce qui bizarement les inquiètent bien moins.
Mais les mômes ne s’y trompent pas, dans un univers tout rose, il faut forcément un grand méchant loup et faute de laisser la porte ouverte au monde tel qu’il est les minots finissent par se créer leur propre coté obscur.
Alea jacta est.
Supprimez tout, on voit voir ce qu’on va voir...