• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Gilles

sur La semaine où mourut la Révolution bolivarienne


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Gilles Gilles 5 juin 2007 11:03

« Nous ne devrions pas être étonnés que sa révolution basée sur la vengeance sociale plus que sur une quelconque justice sociale se défasse »

Supposons que vous ayez raison. A qui la faute ? Je me rappelle du Venezuela de la fin des années 1990 ou la grande majorité de la population était dans la galère, fustigeait les politiques corrompue et népotiques, le gaspillage des richesses au profit d’une caste égoïste et rustre, la police arbitraire et corrompue, les services publics autrefois florissant qui se cassaient la gueule...

Et cette révolte grondait, même parmi, surtout je dirais, les étudiants qui après 5 ans de fac et un diplôme en poche devaient vendre des hamburgers pour survivre ou se résoudre au chômage ou à l’exil. Qui ne rêvait pas des USA pour travailler même à laver des chiottes ?

Bref, normal maintenant que les exclus d’hier (dont les étudiants je vous rappelle) veulent une juste répartition des richesses, même si cela doit diminuer le train de vie, généralement outrancier, de la caste des 10% qui monopolise les richesses immenses du pays, le plus souvent volées ou détournées.

Et puis que je sache, le Venezuela n’est tout de même pas une dictature a mettre sur le même plan que Cuba, la Chine ou l’ex Urss.... et les riches sont toujours riches !

Là où je vous rejoins c’est que Chavez est indubitablement un autocrate et n’accepte pas l’opposition à ses principes et idées. Les opposants les plus tenaces sont fustigés, écartés illégalement de certains emplois et services, stigmatisés, je suis d’accord, mais ils ne sont pas en prison ou spolié de leurs biens.

En ce sens il représente un réel danger, mais n’oublions pas tout de même que si Chavez est là c’est bien de la faute de ses détracteurs de la première heure qui aurait voulu voir perdurer un système pourris qui leur allait si bien.

Une fois les richesses mieux réparties dans la société vénezuelienne, alors vous pourrez vous offusquer qu’un Chavez soit encore au pouvoir. Mais en attendant, il fallait vraiment un homme autoritaire pour forcer la « justice sociale », sinon jamais vous ou les « sifrinos d’El hatillo » n’auraient penser à soulager le désespoir.

Estimez vous heureux, sans Chavez, peut être qu’un jour c’est une vraie révolution plus violente qui vous aurait délogé


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès