lje me demande parfois ce que l’on nomme mondialisation... c’est un terme inventé par les marchands, friands de globalisation, de rendre la planète aussi étroite que ne le sont les échanges commerciaux ou comme on se déplace dans un supermarché, la planète est selon eux, un grand supermarché où il n’y a qu’à se servir et vendre... et acheter bien sûr, le tout ficellé dans un six pack de monnaies qui font croire que le monde vivant n’est qu’une réserve de matières à marchander. Ce qui amène celà plus en profondeur sont deux choses, la première est la conscience que l’humanité a pris de sa planète, conscience qui en soi n’implique rien hormis plus de compréhension sur le fonctionnement du monde vivant, mais la mondialisation marchande prétend rabougrir cette conscience de toutes les cultures, vivant comme un arc-en-ciel multicolore et varié, en reflet de l’esprit saint de la divinité, à un melting pot, un restaurant de luxe où toutes les denrées doivent se trouver partout à la fois, ce qui est ruinant pour l’équilibre des énergies et aberrant, issu d’esprits incapables de s’intéresser à d’autres plats que ceux servis chez eux et qu’ils veulent pouvoir manger n’importe où. En plein sahara, comme sur les steppes de mongolie il serait « normal » de trouver du cocacola et jusqu’au Groenland il faut trouver des casquettes de baseball, sur la tête de gens qui n’ont même jamais vu un terrain de baseball... cette marchandisation du monde, orchestrée par des gens qui ne connaissent strictement rien d’autre que le profit à tout prix (même à celui d’un 11 septembre) n’en ont cure des cultures, ils les assimilent à des espèces en voie de disparition, de là toutes les horreurs que renferme la globalisation marchande. Ce groupe de gens en cravattes qui se réunissent dans le G8, prétendent être au-dessus des lois, au-dessus des nations, mais ne supportent pas qu’on parle d’unir des nations (même en UE) et surtout veulent tenir les rennes des avoirs planétaires, ce qui ne va pas sans rappeler les plus sombres histoires d’esclavage d’autres temps. Pourtant, sous leur houlette, nous sommes tous esclaves, il n’y a même pas d’autre choix restant, on travaille à l’usine, on va bien tant qu’on a un numéro d’AVS et un domicile chiffré, nmérisé, sécurisé, un emploi du temps reconnaissable et surtout l’allégeance au n’importe quoi, à la caricature de l’homme et au cynisme triomphant, grand favori de la globalisation. Ainsi les animaux sont devenus des créatures de rêve dessinées par Disney et se sont transformés ensuite en de pataudes créatures plutôt effrayantes puisqu’elles n’ont plus rien de vivant et des mickey grimaçants et figés. La globalisation prétend permettre aux individus les plus paresseux envers la compréhension de leur existence (ce qui de tous temps fut un facteur décisif d’évolution)de s’appuyer entièrmeent sur une machinerie les dorlotant (seulement à la télé) les endormant sous des masses d’informations désuettes, tragiques, catastrophistes, une réalité où on assimile aujourd’hui la torture comme un outil sécuritaire et où on enseigne aux bébés à devenir de vrais GIs en goguettes sur les jeux virtuels. Faut-il rappeler que si tous ces jeux sont essentiellement militaires celà ne tient pas du hasard ou de la volonté de néophytes, mais relève d’une sadique stratégie coordonnée, c’est parce qu’ils ont tous été façonnés par l’industrie militaire américaine et que version propagande on ne peut guère faire mieux question lobotomie des eenfants et des esprits en général. L’hyperviolence de ces jeux amène les ado à trouver une claque anodine, même s’entre-tabasser n’est rien en comparaison avec des jeux où vous égorgez et faites exploser vos copains.
Ne peut-on donc concilier ce qui semble s’opposer sans cesse ? Ne peut-on donc laisser les cultures là où elles sont et les denrées spécifiques aux régions tout en promoeuvant le tourisme et la visite de la planète ? En l’occurence promouvoir une société dont les membres apprennent à s’enrichir de la différence de l’autre et qu’elle soit une réjouissance parce qu’elle est liée àun endroit sur la planète et non une menace parce qu’elle voudrait s’implanter partout ? Idem pour notre société marchande, ne peut-elle donc laisser d’autres peuples vivre selon d’autres standards, fussent-ils du moyen-âge ou de la préhistoire ? En quoi celà chagrine-t-il les encravattés ? Il faut les englober ? Digérer tout ce qui fait l’histoire de l’humanité à-travers eux et à laquelle les enfants du futur ne pourront plus que se référer par des livres et des dessins animés faussant les vérités historiques ? On passe même par arte pour expliquer aux baves gens que l’humanité a commencé à Sumer en 5000 avant le Christ... stupide quand il y a des traces d’hommes jusqu’à 250 000 avant le Christ.
Ce qui est sans doute le plus navrant c’est que nous vivons cette pensée marchande comme une systématique recherche de banalisation, il n’y a aucun intérêt à aller voir un peuple des andes si je peux trouver leurs fringues sur les marchés de noel, leur culture en bouquins et leur maïs dans mon supermarché de quartier. Quelle est la résultante de cet exemple ? Le peuple en question disparait et je ne m’en apperçois même pas, ce n’est que dix ans plus tard que je lirai un livre sur la dramatique disparition d’un peuple des andes livré aux paramilitaires pendant ces joyeuseries de commerce. Ne peut-on donc s’organiser pour que les traditions soient locales et qu’ainsi notre planète humaine corresponde à la planète nature, qu’ainsi même le tourisme soit justifié, non pas en termes de villages de vacances qui regardent les autochtones comme des terroristes tout en bouffant leurs services derrière des murs de Berlin version club med ? La tolérance est insuffisante, irrespectueuse, dangereuse-même, le respect doit être le minimum et c’est ce qui n’existe pas dans cette machinerie occidentale envers les autres cultures qui n’ont pas envie de transformer leur bout de monde en supermarché. C’est un droit inaliénable que Bush et consorts veulent simplement aplatir, éradiquer en faveur d’une société qui n’a plus aucun sens moral hormis enclos dans la bible, référence non pour sa propre éducation mais juste en vil drapeau, signe d’allégeance à ce qu’on ne veut surtout pas comprendre.
N’ais-je pas lu dernièrmeent une bonne chrétienne qui disait que Jésus était notre chef à tous... c’est bizarre mais il me semblait que c’est jusement parce qu’il n’avait pas voulu faire le chef qu’on l’avait crucifié, mais les chrétiens savent mieux que le Christ aujourd’hui, ils sont le Christ donc ils ont la science infuse et détruire le monde que la divinté a généré ne présente pas de problème puisque c’est inscrit dans la bible, ce monde disparaîtra, c’est certain, mais rien n’est dit dans la bible que nous devons opérer cette destruction , les savants de l’ancien temps aussi savaient que le soleil un jour disparaitrait et que, de fait, ce monde sombrera dans les flammes de la supernova que notre soleil formera un jour. A aucun moment ne se rendent-ils compte que l’entretien de ce monde, que le combat contre le mal fait partie de leur affiliation, le principe est clair comme de l’eau : si quelqu’un t’agresse je te donnerai ma vie pour te protéger, mais s’il m’agresse moi je ne me défendrai pas, pas par lâcheté, mais pacre que je n’ai pas d’autre moyen pour lui faire comprendre que je ne désire pas être son ennemi et que nous sommes tous deux des reflets de l’esprit de Dieu.
Tous les peuples de la terre ont compris maintenant que nous formons une humanité, sur une seule planète qui a ses propres lois d’équilibre que nous n’ordonnons pas, que nous ne décidons pas, auxquelles nous sommes fatalement subordonnées, ce sont des lois d’amour et d’harmonie qui portent notre monde où seule l’humilité face à des forces surcolossales peut nous garantir une survie, ainsi avons-nous donc compris que la terre flotte au sein-même du royaume des cieux, mais comme toute connaissance, toute compréhension, des petits malins pensent toujours qu’il faut absoluement en faire quelque chose, le terme d’enfer n’est pas loin.
Et l’allégeance aux peurs, cette vielle habitude guerrière, régit les rapports emtre les hommes comme une évidence surnaturelle et mystifiante, il est naturel d’avoir des ennemis, allégeance à ces légions de démons T-rex tapis dans nos instincts primaires et par lesquels les hommes égotiques et affamés de pouvoir tiennent leur consistence en faisant toujours référence aux terreurs sourdes de l’humanité, quitte à en inventer de toutes pièces, comme les terroristes ou la grippe aviaire. Le monde est un champ de bataille entre le royaume des morts régnant sur des esprits courbés sous la terreur des démons et par la grâce des forces de Dieu qui soutiennent toutes les réalités sans distinction, car elle n’offrent que des possibles. Ainsi n’oublions pas que ce monde n’appartient à aucun homme, ni aux marchands ni aux rois, mais à toutes les créatures y vivant, qu’elles soient termites ou baleines et nous n’y trouverons la paix que si nous arrivons à être en paix avec nous-mêmes, avant-même d’être en paix avec le voisin, mais si nous ne cherchons pas cette paix (ce que fait nimporte quelle créature digne et noble dans l’univers) comment pourrions-nous l’imposer à d’autres ? Voici l’aberration complète où nous mène la marchandisation du vivant et le « monde libre » est une méchanique aveugle suivant un plan débiloïde de pillage d’autres peuples sans compréhension aucune de l’unité du vivant qui nous permet d’être et qui nous prête vie et qui nous met aujourd’hui tous en danger, par pure soif de pouvoir, dans l’oubli complet du simple fait que nous serons toujours incapables de nous générer nous-mêmes, plus nous le prétendons pourtant, plus nous dégénérons. On peut le dire puisqu’il y en a tant qui se courbent devant d’aberrants personages haineux et rigolards voulant imposer cette pensée-là unique et ridicule : tous les problèmes nous les règlerons par la force des armes ! Et qui trouvent la guerre naturelle au plus grand désespoir de tous les enfants du monde vivant.
06/06 13:31 - Christian Pradel
Oui, c’est juste Zen...il y a un effet « rupture et lien » dans ce qui touche à (...)
06/06 03:23 - ZEN
Merci Mr Pradel pour cette réflexion si enrichissante sur un sujet si complexe, aux multiples (...)
06/06 02:26 - Forest Ent
Trop philosophique. Les sociétés étaient déjà en concurrence entre elles il y a des (...)
05/06 23:05 - Christian Pradel
J’encourage ceux qui apprécient le sujet à lire l’ouvrage de Constantin von (...)
05/06 19:12 - moebius
« L’homme est anthropologiquement progammé pour fonctionner de maniere concurentielle » (...)
05/06 14:42 - gwinblad
Voui. Moi je crois plus simplement que la mondialisation c’est simplement la reprise au (...)
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