Qualité contre quantité ? Le débat me paraît un peu futile, dans l’article on ne fait que comptabiliser. Il reste néanmoins qu’en masse, ces 24 « centarticulaires » et les 15 « quinquarticulaires » ont donné une matière, un corps et une ossature, à Agoravox.
Et nous devrions donc les remercier, nous autres commentateurs, car de (trop) nombreux intervenants commentent sur les articles des autres, sans produire eux-mêmes beaucoup de matière à commenter (y compris moi, au passage). Quant à ceux qui ne produisent aucun article, et qui uniquement critiquent les articles des autres, eh bien il est temps pour eux de s’interroger : à quoi servent-ils ?
Débattre sur les notes des articles est à mon sens tout aussi futile à ce stade : les notes de gueule ou d’humeur font perdre beaucoup de valeur à ce « jugement ». Ceux qui clament que c’est un critère primordial feraient bien de se demander quelle note ils obtiendraient en pondant un texte.
Reste à savoir si l’autre partie d’Agoravox, les commentaires, sont aussi comptabilisables. On aurait des surprises, et si Demian n’est pas exempt de critique, on doit lui reconnaître qu’il participe activement des deux côtés (article et commentaires) à la vie du journal. Mais il me plairait assez de voir affichés les commentateurs pauvres et permanents. Je pense entre autres à tous les obsédés de Sarkozy (pro- ou -anti-) qui nous bassinent avec leurs clameurs répétitives et peu argumentées (je pense présentement à l’incroyablement réactif lerma et à ses récurrents Ceausescu).
Je rappelle qu’en volume, les commentaires dépassent largement les articles, et que notre temps de lecture est par définition limité, donc il est pertinent de se pencher dessus.
Et pour rebondir avec Marsupilami (sboïng !), une étude des articles par thème me paraîtrait très intéressante. Mais peut-être dériverions-nous vers l’étude de marché des espaces publicitaires d’Agoravox ?
Quant au problème, régulièrement agité (je trouve avec raison) par Demian, des rétributions des auteurs, on n’en est pas encore là, non ? Avec si peu d’auteurs productifs...