Sylvain,
qu’un patron de presse décide de la ligne éditoriale n’est pas un problème puisqu’il s’agit de ses investissements, si son journal ne se vend pas (ou n’a plus de publicités pour le cas présent) et bien c’est son argent qu’il perd en plus du chômage pour ses employés (cf libé)
que le système capitaliste soit présent et bien à part sur abonnement uniquement comment voulez vous faire ? l’avantage avec le capitalisme c’est qu’il est assez prévisible : seul le pognon l’interesse donc tant qu’il y aura un marché (des lecteurs) la presse dite de contre pouvoir existera (l’argent n’a pas d’odeur)
le rédacteur en chef n’est là que pour appliquer la ligne éditoriale de son patron, rien de plus ! et ce quelque soit le patron : si comme rothschild ce n’est pas son affaire de diriger son journal alors il laisse la liberté à son redac chef, mais quand il y a désaccord, c’est au final celui qui détient l’argent qui a raison !
les faits rapportés demandent une enquête plus fouillée comme l’a très bien dit XP.
« Et donc qu’il vaut mieux, du point de vue de cette image, dénoncer que taire. »
non je ne crois pas, vous connaissez la formule : à force de crier au loup....
« C’est aussi le rôle de la presse en démocratie de résister à ce qui peut être interprété comme un abus de pouvoir manifeste, même si cela peut nous paraître excessif ; c’est le prix à payer à la liberté ! »
la liberté c’est surtout le fait de ne pas diffamer des personnes sans autre raison que la résistance à tout prix au détriment de toute cohérence et de la recherche de la vérité replacée dans son contexte. Si le fait divers est si interessant croyez vous que libé ou marianne n’en ferront pas leur choux gras ?