"Pour pouvoir jouer à des jeux de roles il faut avoir des amis une vie sociale etc, c un loisir comme un autre.
Avec 2nd life tout est virtuel sauf la tune que tu claques "
Je ne suis pas du tout d’accord avec toi. On peut tout faire dans 2nd life sans y mettre un centime, je suis bien placé pour le savoir puisque c’est précisémment ce que je fais. Il suffit d’utiliser les outils de création a disposition de tous pour fabriquer les choses que ceux qui investissent leur fric au lieu de leur temps et compétence veulent acheter.
Mais 2nd life est aussi un univers extremement social. Je m’y suis fait des amis sur toute la planète, dont plusieurs avec qui je corresponds par email en dehors du monde virtuel, en plus des loisirs et des activités créatrices que l’on partage dans le jeu.
Mon experience pratique de 2nd life c’est :
utiliser le client opensource SL (gratos) pour fabriquer des objets 3d
utiliser GIMP, le programme d’edition d’images open source (gratos) pour faire les textures qui décorent ces objets
utiliser Blender, programme de dao 3d (gratos) pour faire des trucs plus complexes et les importer dans SL
dialoguer avec des programmeurs, des créateurs, d’autres passionnés en tout genre, pour faire des scripts, échanger des idées et bosser sur des projets complexes à plusieurs, comme des experience de robotique ou de vie artificielle
s’éclater avec des potes à faire n’importe quoi, comme une course de motos, une baston à l’arme blanche en zone médiévale, une visite d’une des innombrables galerie d’art, etc... (gratos aussi)
Evidemment, quand on fait une fète entre amis, chacun est chez soi et les verres qu’on se sert ne peuvent pas être goutés par d’autres. Mais on partage la meme musique, on se montre réellement les costumes et apparences virtuels qu’on s’est choisi pour les autres, et surtout on parle ensemble, aussi bien que dans n’importe quelle réunion dans la vraie vie.
2nd life, c’est un outil extremement complexe, dans lequel tout le monde a à disposition les éléments qui permettent de le complexifier encore plus, et ou la créativité est exponentielle. Considérer que c’est « le prototype d’un monde de merde », dans un monde dont on se doit d’ètre le créateur, ça en dit plus sur l’habitant que sur le monde.