@ auteur
Je suis peut être un serial sceptique, mais l’histoire et la petite histoire nous apprend à l’être ! Une question me taraude, d’autant plus qu’elle n’est jamais abordée par les media...
Les elections approchent... Ce n’est pas la première fois que l’on aura libéré des otages à ce moment crucial. Cela s’etait passé aux USA il n’y a pas si longtemps. Plus près de nous, entre les deux tours de la presidentielle (de 88 ?), les otages du Liban avaient été libérés. Sans contrepartie avait on dit à l’époque dans les deux cas ! On nous avait pris à cette époque pour des charlots.
De fait, D. Robert dans « Revelation$ » indique que R. Reagan avait versé en 1981 une rançon pour la libération des otages d’Iran (montant 7 millions de dollars), le tout tracé dans les fameux listings de Clearstream, à destination de la Banque Nationale d’Algérie... De même, une note de la DST révélait que la libération des otages français au Liban faisait suite au payement d’une rançon, payement organisé par les fabuleux duetistes Pasqua/Marchaini. On se rappelera à cette occasion qu’un système de « rétro-commission » avait été évoqué. La juge révost-Desprez enquétait sur ce système, détaillé par Le Monde... Le 23 janvier 2001, d’ailleurs, le contrôleur général Jean-Jacques Martini exposait par écrit les renseignements livrés par la source de la DST, persuadée du détournement d’une partie de la rançon de 3 millions de dollars débloquée par l’Etat français et conservée par les négociateurs, en l’occurrence Jean-Charles Marchiani et Iskandar Safa...
Alors I am just asking two questions :
a) qu’a-t-on donné en échange à Uribe pour qu’il libère son prisonnier de marque et aux FARC pour qu’elles réagissent à cette libération (armes, argent, ?). Cela doit être assez gros pour avoir produit ce changement d’attitude si marqué !
b) y a t il eu, encore une fois, des retrocommissions récupérées, et par qui, questions qui se posent sachant que l’actuel gouvernement descend en droite (c’est le mot qui convient) ligne du RPR et qu’il ne peut pas ne pas bénéficier des relations troubles qui ont fait les beaux jours de ce parti.