à jojo,
attila ? je crois qu’il aurait crevé les plafonds, puisque la formation des élites était très poussée : à notre époque il aurait fréquenté polytechnique + ponts et chaussées + centrale + l’école normale supérieure + saint-cyr... pas vraiment des écoles de baudets !
attila était un esthète, et c’est sa réputation de stratège sans pitié qui en a fait le fléau de dieu.
à lire sur l’éducation et l’instruction à rome :
- http://www.silapedagogie.com/lagaule.htm " Importée par Rome
La scolarité a été importée par Rome qui avaient été influencés par les grecs. Mais si la formation hellénique était désintéressée, les romains désiraient que l’enseignement soir utilitaire. Par exemple les exercices sportifs font s’avérer utiles pour l’hygiène et non seulement pour l’athlétisme.
De nombreuses école se créent pour la classe dirigeante. La Gaule va posséder des écoles municipales.
Les écoles primaires seront tenues par le Magistère. Elles accueillent filles et garçons de 7 à 11-12 ans. Les enfants sont accompagnés par un esclave le « paedagogus », répétiteur et éducateur moral. On y fait la lecture, l’écriture, le calcul et la récitation. On enseigne donc l’alphabet , les calcul avec des jetons. Les élèves sont répartis en divisions. Il s’y fait une sorte d’enseignement mutuel.
les écoles secondaires sont dispensée par le grammairien. Elles sont pour les garçons et les filles de 11 à 15 ans. On y fait de la littérature, de la grammaire et des explications des auteurs classiques : mythologie, histoire, géographie, sciences.
Les écoles supérieures
sont sous la direction d’un rhéteur. On y apprend la maîtrise de l’art oratoire, soit de façon désintéressée, soit pour fournir au pays des avocats et des cadres administratifs.
On ajoute une formation juridique. les fonctionnaires subalternes apprennent la sténographie.
Importance des clubs de jeunes aristocrates qui vont acquérir une formation politique, religieuse, sportives, militaires. "
- http://www.mediterranee-antique.info/Boissier/Education.htm " (...) Songeons que non seulement les nations civilisées semblaient s’être alors entendues pour faire de la rhétorique le fondement de leur enseignement public, mais qu’elle charmait aussi les nations barbares. A peine les armées romaines avaient-elles pénétré dans des pays inconnus qu’on y fondait des écoles ; les rhéteurs y arrivaient sur les pas du général vainqueur, et ils apportaient la civilisation avec eux. Le premier souci d’Agricola, quand il eut pacifié la Bretagne, fut d’ordonner qu’on enseignât aux enfants des chefs les arts libéraux. Pour les pousser à s’instruire, il les prit par la vanité. Il affectait, dit Tacite, de préférer l’esprit naturel des Bretons aux talents acquis des Gaulois ; en sorte que ces peuples, qui refusaient naguère de parler la langue des Romains, se passionnèrent bientôt pour leur éloquence. A peine les Gaulois étaient-ils vaincus par César que s’ouvrit l’école d’Autun. Elle fut vite florissante, et nous savons que, quelques années plus tard, sous Tibère, les enfants de la noblesse gauloise venaient en foule y étudier la grammaire et la rhétorique. Pour nous faire entendre qu’il n’y aura bientôt plus de barbares et que les extrémités du monde se civilisent, Juvénal nous dit que, dans les Iles lointaines de l’Océan, à Thulé, on songe à faire venir un rhéteur : De conducendo loquitur jam rhetore Thule.
Est-il surprenant que cet art, qui faisait ainsi des conquêtes pour Rome, n’ait pas semble aux Romains aussi frivole qu’à nous ? Ils sentaient bien qu’ils lui devaient une grande reconnaissance et que l’unité romaine était fondée dans l’école. Des peuples qui différaient entre eux par l’origine, par la langue, par les habitudes et les mœurs, ne se seraient jamais bien fondus ensemble si l’éducation ne les avait rapprochés et réunis. On peut dire qu’elle y réussit d’une façon merveilleuse : dans la liste des professeurs de Bordeaux, telle qu’Ausone nous l’a laissée, nous voyons figurer, à côté d’anciens Romains, des fils de druides, des prêtres de Bélénus, le vieil Apollon gaulois, qui enseignent, comme les autres, la grammaire et la rhétorique. Les armes ne les avaient qu’imparfaitement soumis, l’éducation les a domptés. Aucun n’a résisté au charme de ces études, qui étaient nouvelles pour eux. Désormais dais les plaines brûlées de l’Afrique, en Espagne, en Gaule, dans les pays à moitié sauvages de la Dacie et de la Pannonie, sur les bords toujours frémissants du Rhin, et jusque sous les brouillards de la Bretagne, tous les gens qui ont reçu quelque instruction se reconnaissent au goût qu’ils témoignent pour le beau langage. On est lettré, on est Romain, quand on sait comprendre et sentir ces recherches d’élégance, ces finesses d’expressions, ces tours ingénieux, ces phrases périodiques qui remplissent les harangues des rhéteurs. Le plaisir très vif qu’on éprouve à les entendre s’augmente de ce sentiment secret qu’on montre en les admirant qu’on appartient au monde civilisé. Si nous perdons l’éloquence, disait Libanius, que nous restera-t-il donc qui nous distingue des barbares ?(...)« »"
- http://perso.orange.fr/kadnax/ram.htm « »(...)Les romains de toutes les classes sociales mettaient beaucoup d’importance dans l’éducation : des Patriciens aux pebléiens, les citoyens de Rome envoyaient leurs enfants à l’école. Au second siècle ap.JC, l’éducation des jeunes romains était issue de trois courants culturels : L’humanisme gréco-romain, le christianisme, et l’éducation barbare orientée vers la formation des paysans ou des guerriers.
Traditionnellement, les parents étaient en charge de l’éducation de leurs enfants, mais en même temps que Rome absorbait la culture grecque, il devint nécessaire pour les romains de faire appel à des professeurs. Beaucoup des professeurs et précepteurs étaient des esclaves grecs qui étaient d’ailleurs souvent plus instruits que leurs maîtres.
- De 7 à 12 ans, les garçons et les filles se rendaient dans des écoles primaires bon marché. Elles étaient généralement situées dans des rues commerçantes et louées par un maître. Les enfants y apprenaient à lire le latin, et écrire sur des tablettes de cire. Mais les enfants de familles riches étaient souvent instruits chez eux par un précepteur ou un esclave dont c’était la tâche.
- De 12 à 16 ans, les filles et les garçons allaient dans des écoles secondaires appelées « grammaticus » où ils faisaient l’apprentissage de la grammaire : on y étudiait l’Histoire, un peu de géométrie et des textes d’auteurs classiques. Les filles étaient séparées des garçons et apprenaient aussi la poésie et la musique. L’art de la cuisine et de la couture leur étaient enseignés chez elles afin qu’elles deviennent de bonnes épouses et mères.
- A 16 ans, seuls les garçons pouvaient poursuivre leur éducation en entrant dans des écoles supérieures appelées « rhetor », dans lesquelles ils perfectionnaient leur art oratoire et choisissaient entre le droit ou la philosophie. Les plus riches partaient pour Athènes où ils devenaient les disciples des fameux philosophes qui y vivaient.
La discipline dans toutes ces écoles étaient de mise : les élèves étaient souvent frappés en guise de punition.(...)« »"
13/03 18:05 - ellen
Des personnes parlent de méthode globale, cette méthode est un vrai fléau. Je rappelle que nos (...)
10/06 22:59 - La Taverne des Poètes
Sarkozy aurait dû travailler plus pour être élu, comme De Gaulle, Mitterrand et Chirac, qui (...)
10/06 22:28 - La Taverne des Poètes
Si vous vous sentez citoyen, montrez que, vous, vous n’êtes pas paresseux en vous (...)
10/06 22:26 - La Taverne des Poètes
« Et alors ? » Cela montre tout bonnement que notre président est un fainéant contrairement à (...)
10/06 20:51 - faxtronic
A impertinent : J’en ai rien a foutre de sarkosy, c’est un petit con. Par contre, (...)
10/06 06:28 - JPL
@ Christoff_M Vous écrivez : Est ce que la force de N.SARKOZY n’est pas de (...)
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération