Maxim,
quand vous dites "le malaise ne date pas d’hier .....il remonte aux années 60 ou l’on construisait à tout va ,notamment dans la banlieue parisienne,cette derniere étant le fief du PCF ,la fameuse ceinture rouge ......
les populations de toutes conditions pouvaient se loger dans le confort inconnu de la plupart ,exemple salle de bains ,wc à l’interieur ,grandes baies,balcons ,espace aéré ,bref ,l’accés à un logement décent innaccessible auparavant aux classe populaires .......
le PCF avait parfaitement compris que c’etait une maniére de canaliser ces classes ,en leur faisant croire que leur parti était celui qui dispensait ses bienfaits aux classes laborieuses ....", je ne peux vous suivre.
Le vote PCF dans ces fameuses banlieues rouges est la conséquence de la politique d’aménagement du territoire et non pas la cause. La France finissait sa révolution industrielle et se trouvait au stade des derniers soubresauts de l’exode rural. La terre, grâce à la révolution agricole n’était plus le principal employeur. L’activité économique se concentrait dans les grands pôles urbains, il fallait donc loger les gens. D’où la construction de ces grands ensembles. L’ile-de-France commençait ainsi à devenir une ville sans fin qui allait s’étendre concentriquement. Quand on qualifie les villes de banlieues de quartier, finalement le terme n’est pas abusif puisque il faut voir ce gigantesque ensemble urbain que constitue l’Ile-de-France comme une ville en soi.
Comme dans toutes villes, il y a des quartiers populaires et des quartiers aisés. Le partage se fait sur des choix d’aménagement et surtout su les prix de l’immobilier, il n’y a pas forcément une volonté derrière ce partage du territoire.
L’élection du PC à la tête de ces communes marque juste l’absence de mixité sociale de celles-ci. La classe ouvrière y étant sur-représenté, puisque ces villes étaient constituées principalement de « cités-dortoirs », il était donc logique que le vote des habitants aillent vers le PC. Le marketing politique n’étant point encore aussi élaboré que de nos jours, les gens avaient une conscience de classe qui guidait (la plupart évidemment, il y a toujours des exceptions) leurs orientations politiques en fonction de ce qui leur semblait leur intérêt de classe.