Attention, je me suis mal fait comprendre dans mon article. Le problème n’est pas véritablement « on nous surveille, on nous trace » ; beaucoup de choses ont déjà été dites et écrites sur le sujet. Je prends juste appui sur le ces « photos de rue » pour mettre en garde contre le processus, qui, à partir d’une principe unitaire simple « je prends une photo dans la rue », prend une tournure massive inattendue qui peut nous échapper (cf le blog des « meilleures photos »). Concernant les inspecteurs des impôts, je suis sûr qu’ils sont très efficaces (encore que...) depuis bien longtemps. Mais ceux-ci sont issus d’une administration choisie par un gouvernement à priori démocratiquement élu. On peut donc admettre (au moins partiellement
que les outils qu’ils utilisent sont choisis et achetés par cette administration.
Dans le cas présent, donc, Google met en place des outils extrêmement qui peuvent bouleverser certains usages sans qu’il y ait eu de réflexion avant. On ne peut leur en vouloir, à priori, bien sûr, et l’objet de mon article est juste une mise en garde contre (ou pour) nous mêmes : « Sommes nous prêts à recevoir ces nouveaux modes d’intrusion ? ».
Et dans la mesure où il n’y a pas eu de débat de société pour cela, mon article n’est qu’une goutte dans l’océan de l’information pour dire « hého Google fait encore évoluer notre société, le savez-vous ? ». Je n’impose pas de jugement, ni négatif, ni positif. Je soulève l’information, en pointant les aspects immédiatement négatifs, (remontés par d’autres personnes ceci étant).
A vous d’en tirer vos conclusions personnelles. Au moins,maintenant, quand vous verrez passer un bus gris avec des gens bardés d’appareils numériques, vous saurez choisir si vous devez sourire, vous cacher ou faire une grimace pour être dans le top 100 des « Street Views » !!