La justice n’a pas à faire de la morale ou à avoir des sentiments, et c’est la différence avec une personne physique. L’Etat doit faire régner une sorte d’ordre. Au tribunal les violeurs s’en vont en plastronnant, car ils savent que leur peine ne sera presque rien. ce qui leur permet cette attitude, c’est que le tribunal ne peut rien leur faire vraiment, mais si la peine de mort était potentiellement au bout, ils n’iraient pas se déplacer comme les singes, les calçon qui dépasse du jean, ils seraient certainement plus attentifs.
Au fond la question est de savoir ce que tolère l’Etat. Tolère-t-il les viols et les meurtres ? Lui semble-t-il acceptable de garder des tueurs d’enfants en son sein ? La réponse est « oui ». Il les libère même au bout d’un certain temps.
Pour un tueur, un violeur, c’est la peine de mort qui doit être appliquée, dès lors qu’on est sûr à 100%, non pas par haine, mais pour la justice. Sinon cela veut dire que nous tolèrons cela.
Bill