pour Kazar grand admirateur de la cades notre centrale de blanchiment dont nous avons tout lieu d’etre fier
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Quitter la Sécu (Laure Allibert) Jeune salariée, j’ai décidé de quitter la Sécurité Sociale française, ce gouffre sans fond que tout le monde ne nous envie pas.
« Que sera devenue la moralité de l’institution quand sa caisse sera alimentée par l’impôt ? Les abus iront toujours croissants et on en recalculera le redressement d’année en année, comme c’est l’usage jusqu’à ce que vienne le jour d’une explosion. » (Frédéric Bastiat en 1850)
Les circuits du blanchiment
Tout comme moi vous avez dû être abasourdi(e)s quand vous avez entendu ou lu que chaque minute le déficit de l’assurance-maladie s’alourdissait de 20000 euros ! Mais comment diable, avez-vous dû vous demander, est-il permis à la Sécu d’être en déficit, alors que mon banquier ne manque pas de me rappeler très vite à l’ordre si mon compte à moi est dans le rouge ?
Eh bien, c’est simple, il y a ce que j’appelle un circuit du blanchiment de la dette sociale. Comme chacun de nous, la Sécu a un banquier, l’ACOSS, qui gère les rentrées (les cotisations collectées par l’Urssaf) et les sorties (les prestations payées par les Caisses).
On sait que les sorties sont largement supérieures aux rentrées. Comment fait l’ACOSS pour faire face à ses besoins journaliers et assurer le paiement des prestations ? Il faut bien que l’argent manquant vienne de quelque part.
Cet argent est avancé par la Caisse des Dépôts et Consignations (ou parfois le Trésor public). La CDC finance les besoins de découvert de l’ACOSS, elle est son banquier.
Bon, on a donc reporté le problème un peu plus loin. L’ACOSS s’endette auprès de la CDC, mais comment fait la CDC pour trouver l’argent ? Eh bien, elle émet des obligations, c’est-à-dire des emprunts sur le marché financier. A rembourser cet argent avec intérêt dans x années, x étant plus ou moins grand (plus de 5 ans en principe).
Parfois la dette de l’ACOSS à l’égard de la CDC est transférée à l’Etat, pour rentrer dans la dette publique. Il y a aussi des organismes tels que la CADES pour gérer une partie de la dette obligataire, en la remboursant grâce à la CRDS.
Voilà donc le circuit du blanchiment de la dette « sale ». Pour simplifier : les dépenses d’aujourd’hui seront réglées par les impôts de demain, payés par nous ou par les générations futures. On entre ainsi dans la dynamique infernale de la dette.
Tout cela ne tient que par la confiance relative des épargnants (français mais aussi étrangers) en la capacité future de l’Etat à ponctionner les citoyens, futurs esclaves de son insouciance d’aujourd’hui. Car l’Etat, ce bon parrain, ne produit rien, il prend d’un côté pour donner de l’autre, en se servant au passage. Quand la confiance des prêteurs disparaît (parce qu’il n’y a plus assez d’argent pour les rembourser), ce qui arrive plus souvent qu’on ne pense (l’exemple qui vient à l’esprit est celui de l’Argentine) le pays sombre dans la banqueroute et la pauvreté, avec dévaluation de la monnaie, chômage, violence, etc.
Voilà pourquoi il est urgent de sortir de cet engrenage, puisque le gouvernement ne peut ou ne veut rien faire, si ce n’est, comme le dit David Victoroff, une réforme à un euro. Ma lettre est prête, et la vôtre ?
31/01 16:51 - Tioman
Pas besoin d’un long discours : http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Chaoulli Monopole (...)
03/09 20:33 - vigie
c’est vrai aussi beaucoup de chose justes dans votre post,ce que je voulais dire (...)
03/09 19:56 - jesus
03/09 19:39 - vigie
Ce que je reproche a jdc au travers de ses convictions que je respecte, c’est sa (...)
03/09 18:58 - Aurore Rochas
Peut être ne l’avez vous pas remarqué mais le texte sénatorial que vous citez date de (...)
03/09 14:18 - patrice
Je doit effectivement le reconnaitre ,mais ça nous coute trés chére .
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