le thread est un peu trop long, je devine que j ai du laisser passer des post qui faisait les memes reflexions.
La question de tuer socialement un individu est a creuser.
1- je le laisse croupir dans une prison : couteux et improductif, risque de voir le detenu libere
2- je le lobotomise dans un hopital : couteux et j en fais un legume, au moins il pourra plus rien faire, mais je vois pas pourquoi on le donnerai comme jouet a des docteurs
3- exil - ostracisme - eloignement cout quasi nul : « on t aime pu tu te casses et tu ne reviens jamais - une fois payee et purgee toutes les peines ».
A l epoque de la grece classique on pratiquait l’exil de facon massive. On tuait socialement l’individu qui ne pouvait revenir. Le regime Tsariste n’appliquait pas la peine de mort mais une relegation a vie dans les confins siberiens.
=> probleme : ou les envoyer (je doute que les guyannais soient trop d’accord pour voir un remake d’absolom 2022 chez eux)- dans d autre pays ? => probleme ils sont morts socialement donc ils n ont plus aucun bien...
Si on peut les envoyer nulle part, la peine d’eloignement pose un probleme.
Autre voie a creuser le meutre social :
Au moyen age apres l’excommunication (pour les mechants) ou les saints sacrements (pour les lepreux et autres pauvres incurables) un individu etait considere etre corveable a merci car deja mort. (merci au militants de FO pour leur reponse)
Le risque de derapage est enorme (On pourrait aussi les congeler ou les lyophiliser pour regler le probleme du manque de place, les envoyer dans l espace, faire des experiences medicales (ce ne serait pas de la vivisection vu que socialement ils sont deja mort
) ca ferait un peu brouillon, non ?
Si on reviens a penser a la peine de mort on s’apercoit que son probleme est qu elle est asseptisee et du coup perd de son role dissuasif. Une mise a mort publique est edifiante comme on le disait au debut du XXeme siecle...