« Art. 1 La vendetta est admissible dans ce pays. La douleur de chaque individu étant intolérable, il est décidé que l’auteur d’un méfait sera puni en subissant à son tour l’acte pour lequel il a été condamné. »
Ce que vous évoquez-là n’est pas la vendetta, mais le principe de proportionnalité des peines. La loi du Talion bien que souvent raillée par ignorance, est un grand progrés du droit qui met fin aux peines arbitraires et assoit contrairement à la vengeance et à la vendetta le principe du jugement.
Cela dit mis à part ce point je suis pleinement d’accord avec cet article.
J’y ajouterais un argument assez peu utilisé, mais pourtant très fort, celui du risque politique.
Nous vivons dans une France pacifiée, mais cela n’a pas toujours été le cas, loin s’en faut.
En période de forte tension politique, la peine de mort a bien souvent été le moyen d’éliminer des adversaires jugés dangereux pour le pouvoir en place.
Pour les crimes abominables je n’aurais aucun scrupule à condamner à vie leur auteur, je trouve d’ailleurs cette peine bien plus dure.
Je prendrait pour preuve ce type de témoignage qui fait périodiquement la une.
http://www.levif.be/actualite/europe/72-57-4296/italie—310-prisonniers-a-perpetuite-reclament-la-peine-de-mort.html