@Gazi Borat (habituellement mieux inspiré !)
Comparer un groupe limité d’individus activement engagé dans un répression, un massacre, un génocide (gendarmes turcs, jamjawid) à un peuple (l’homme blanc) relève d’une sérieuse entorse à la logique élémentaire.
Concernant l’absolu de la Shoah, il est effectivement choquant de comparer des massacres en se servant uniquement du facteur numérique ; mais ce qui caractérise la Shah c’est son application sans faille. Jusqu’alors les massacres comportaient des échappatoires, volontaires ou dus au hasard. Ainsi, certains Arméniens (jeunes femmes, enfants) pouvaient échapper à la mort en étant absorbés par des familles turques et islamisés. Les seuls cas de juifs épargnés résultaient uniquement des actes de désobéissance. En ce sens, le génocide rwandais est à bien des égards plus proche de la Shoah.
@Bill
Pas mal, le portrait du vieux Bill Cody ! Savez-vous que ce Buffalo Bill, qu’on ridiculise souvent à l’heure actuelle, était justement un héraut de la coexistence des peuples ? Lors de l’intervention U.S. à Cuba il a salué la coopération au sein des troupes des ’Black-White-Red’, en somme, des Noirs, des Blancs et ds Rouges (Indiens). Si on étudie attentivement la manière dont les Indiens de son ’Wild West Show’ ont été traités, on se rend compte de la grande considération qu’il avait pour eux. Il a réellement tenté d’évier le carnage de Wounded Knee. Et puis, ’last but not least’, il était favorable au suffrage féminin et souhaitait que les filles, à l’instar de sa tireuse d’élite, Annie Oakley,fassent du sport.
Ce qui nous ramène à la repentance : sait-on, par exemple, que malgré Wounded Knee, de nombreuses cérémonies de réconciliation ont réuni soldats U.S. et guerriers des Plaines dès la fin des hostilités. Et que le général en chef de l’Armée U.S., Nelson Miles, a tenté d’obtenir des réparations pour les survivants de ces massacres ?