L’enfoiré, à lire ce dernier commentaire, je ne résiste pas à l’envie de copier ici le mail que j’ai envoyé tout à l’heure à France Culture :
« Lettre à MM Christian St Etienne, Eric Leboucher, JC Cazanova, JLM Colombani au sujet de l’émission d’aujourd’hui, La rumeur de Monde », sur France Culture.
bonjour,
Pendant l’émission il a été dit que :
1 - Les PME françaises dégagent moins de profits que les PME allemandes.
2 - Les PME françaises créent des emplois, les grandes entreprises en détruisent.
3 - L’économie française va mal, l’économie allemande va bien.
Considérant l’analyse suivante :
Le manque de compétitivité spécifique de l’économie française la rend vulnérable à la concurrence étrangère, et pour parer aux dangers de délocalisation les PME sont forcées de se plier à la loi des donneurs d’ordres, ce qui les asphyxie financièrement. Cette asphyxie conduit le gouvernement à leur faire des perfusions (cadeaux fiscaux) dont profitent doublement les donneurs d’ordre, pas besoin d’en dire plus. Ce cercle vicieux encourage évidemment les grandes entreprises, le plus souvent multinationales, à externaliser au maximum, la boucle est bouclé : elles profitent des cadeaux fiscaux, elles recourebt à des plans sociaux, elles jouent sur tous les tableaux.
On pourrait faire l’hypothèse que :
Pour donner une compétitivité à l’industrie française, le gouvernement français aurait parié sur une économie de luxe : En faisant une politique fiscale en faveur des plus riches, il entend booster la demande interne de produits de qualité, et donc favoriser le développement de cette industrie spécifique qui manque à la France et pas à l’Allemagne.
Si cette explication est crédible, cela ne veut pas dire pour autant que la politique du gouvernement tient la route.« »
Comment dit-on déjà ? « il faut penser grand et agir petit » ? Ou bien penser universel et agir localement ?
Autrement dit, « appliquer » Heidegger mais aussi x ou y à notre « ici maintenant ». C’est peut-être ce que nous cherchons à faire ici, tous un peu. 