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Commentaire de idyllique

sur Qu'est-ce que la laïcité ?


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idyllique 17 juin 2007 10:38

Avec Christine Boutin au gouvernement, avec sa bible et ses pleurs , voilà l’Eglise de retour « aux affaires » de l’Etat !

Laïcité ?

Rappel : Article 1 de la constitution Française : La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale(...) La séparation de l’Eglise et de l’Etat est un fait, un acte impératif.

Jean-Marie Petitclerc, pêtre opus déiste, a été nommé comme chargé de mission au sein du cabinet de Christine Boutin, ministre du logement et de la ville... payé par les contribuables... tout comme Jean-Paul Bolufer, Directeur de Cabinet, lui aussi choisi avec votre accord par Madame Boutin, ce catholique de la secte Cité Catholique !

Un homme d’église ne met-il pas la loi de son Dieu au-dessus de celle de l’Homme ?

Ce qui me chagrine bien évidemment c’est l’intégration d’un religieux au sein d’un appareil étatique, le cabinet d’un ministre. Cette confusion des genres ne peut me laisser indifférente. Comment avez-vous pu accepter ces nominations ? Pourquoi ? attendons-nous à voir entrer au gouvernement les imans, rabbins, marabout, chamans et autres gourous ?

« Né le 5 novembre 1946 à Alger, Jean-Paul Bolufer est ancien élève de l’ENA (promotion “Simone Weil”). Très proche de Jean Ousset, il adhéra à la Cité catholique et milita pendant ses études au Comité étudiant pour les libertés universitaires (CELU) aux côtés de Francis Bergeron. Il participa dans ce mouvement d’une part à une méchante campagne contre l’IVG, comprenant la diffusion de matériel injurieux à l’égard de Simone Veil, et d’autre part à la publication de la revue L’Université libre. De 1974 à 1977, il fut chargé de mission au SGDN où il prolongea la croisade “antisubversive” que Jean Ousset avait commencée en Algérie. En 1977, le CELU fusionna avec un groupe lyonnais sous la dénomination Club de l’astrolabe. Dans le souci de coller au plus près des combats locaux, le Club de l’astrolabe poursuivit essentiellement ses activités à Lyon et Jean-Paul Bolufer créa à Paris, en 1980, le Cercle de la Cité, dont il fut président. Dans la même période, il rejoignit le cabinet de Jacques Chirac à la mairie de Paris (1979-86 et 1988-89) tout en étant secrétaire général de la Fondation Claude-Pompidou (1980-89).

En 1983, il publia avec le président du Club de l’astrolabe, Michel Delsol (beau-père de Charles Millon), un Projet pour la France : construire nos communautés (éd. Le Livre Essor). La jaquette de l’ouvrage précise : “En cherchant à rompre le rythme cadencé de la droite et de la gauche, Projet pour la France propose la voie d’un vrai rassemblement conçu à partir des communautés de destins, dans lesquelles des hommes et des femmes naissent, travaillent et vivent”. En d’autres termes, les auteurs entendent mettre un terme au processus démocratique d’alternance et instaurer un ordre fasciste, au sens exact du terme, fondé sur la Famille, le Travail et la Patrie. À titre d’exemple, on trouve au chapitre III, intitulé “Famille d’abord”, la proposition suivante : établir un “Code des libertés familiales, qui outre les prestations accordées aux familles, comporterait la création d’une nouvelle catégorie de délits et de peines contre toutes les atteintes morales et physiques aux familles [IVG, homosexualité, etc. - Ndlr]. On ne saurait aujourd’hui protéger l’intégrité de celles-ci qu’à ce prix. Le Code des libertés familiales prévoirait aussi la représentation des familles au sein de véritables Chambres des familles qui exerceraient des fonctions de proposition auprès des pouvoirs publics et veilleraient à ce que les médias non seulement ne portent pas atteinte aux principes familiaux mais permettent vraiment l’expression et l’information des familles”. En annexe du livre, un texte intitulé “L’autoprotection sociale” propose la liquidation de la Sécurité sociale et la mise en place de “retraites à capitalisation familiale”, c’est-à-dire subordonnées au nombre d’enfants que l’on a élevés.

Pendant la première cohabitation, il dirigea le cabinet de Lucette Michaux-Chevry au secrétariat d’État chargé de la Francophonie (1986-88). Il fut également directeur de cabinet du président du conseil général Midi-Pyrénées, Marc Censi (1989-96), poste où il surprit aussi bien en soutenant l’implantation en France d’une secte d’extrême droite sud-africaine, la mission Kwasizabantu, qu’en pétitionnant son soutien à S. S. Jean-Paul II. Enfin, il fut directeur de cabinet du préfet de la région Île-de-France, le pasquaïen Joël Thoraval (1996-97), tout en continuant à militer à la Cité catholique, devenue Office international, puis ICTUS, sous la présidence de maître Jacques Trémollet de Villers. Il y a développé une théorie de l’infiltration en milieu socialiste et assuré la formation de cadres politiques. »

Bizarre que ce cela ne fasse aucun bruit ici et ailleurs !!!


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