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Commentaire de frédéric lyon

sur « Sans repentance, il n'est pas de rédemption possible »


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frédéric lyon 18 juin 2007 13:05

Les esclaves d’afrique ont été achetés par les européens à des vendeurs d’esclaves, qui les amenaient sur les plages pieds et poings liés et les vendaient contre la fameuse « verroterie » : des colliers de verres de couleur, dont les plus beaux et les plus prisés par les vendeurs d’esclaves étaient fabriqués à Murano (Venise) (! !).

J’ai eu l’occasion d’acheter un de ses colliers de verroterie, un pièce authentique du 18ème siècle, chez un antiquaire à Johannesburg.

Le bateau des européens n’avait qu’à jeter l’ancre et tout était réglé en un tour de main.

Dans un deuxième temps, les européens se sont installés dans de petites iles, pas trop éloignées de la côte comme l’ile de Gorée, pour pouvoir rassembler en un seul lieu tous les eclaves que les vendeurs ne cessaient de leur apporter en grand nombre.

Ce sont les européens eux-mêmes qui ont mis fin à ce commerce, dès qu’ils ont commencés à s’enfoncer dans les terres et se sont mis à exploiter ces pays, car ils ont eu alors besoin de main d’oeuvre sur place. Il ne faut pas oublier que l’Afrique n’était pas densément peuplée et que la main d’oeuvre était rare.

Mais au fait, qui étaient ces vendeurs d’esclaves ?


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