Argo,
Merci pour l’adresse. Quand j’étais jeune et beau et que je travaillais sur la cote, les Dalmasso que je connaissais étaient ou voyou, ou rallymen, parfois les deux. J’irai voir.
Pour le reste, je me rapellerai toujours un déjeuner avec mon ami et Maitre, un vieux Toscan installé à Paris depuis 30 ans.
On était chez Stresa, et on nous avait servi des linguine al limone qui faisaient honte à l’Italie. Il a demandé au serveur s’il était italien. Comme ce con disait fièrement que oui, da Peruggia, mon ami a répliqué :
« Alors, c’est encore plus grave. Voyez-vous, Monsieur, il n’y a pas grand chose de sérieux dans la vie, ma il y a quand méme les pates. Et celles-là, vraiment, non... ».
Il a laissé un Pascal (c’était aux temps bénis de l’avant euros) et on est parti.
Tout cela pour dire qu’il vous faut pratiquer le cloisonement prisé des espions et des voyous. « Celle qui n’était pas belle dedans » ne doit pas, quoique fussent vos souvenirs cullinaires-et autres -communs,vous rendre relaché ou négligent sur la belle cuisine , car sinon , on ne se respecte plus.
Vous avez un bon site Internet, la plume alerte, le vernis culturel necessaire (voire plus si affinités), le sens de l’humour et de l’ironie. Je dois avouer que ce ne sont pas les territoires cerébraux que les femmes musclent le plus, mais qu’importe.
Moi qui suis né dans les années 50, je me crois autorisé aujourd’hui à dire qu’avec les femmes , il ne faut jamais chercher son double. Il faut accepter que le destin vous en donne « une autre », qui vous aliène (au sens philosophique du terme, c’est à dire « qui rend autre »).
Le reste, c’est de la littérature, voire de la branlette.
J’admets que citer Céline ne vous fera pas « tomber » des mannequins (sauf si elle croit que vous étes vendeur de sacs...), mais c’est quand on ne cherche plus qu’on trouve.
Bref, pour l’instant c’est « féerie pour une autre fois », mais un jour, c’est les mains dans des croustades de veau aux morilles ou un saucisson chaud pommes vapeur qu’on sonnera à la porte, et que vous vous entenderez dire « alors, ca y est, on remet en route le voyage... » .
Voilà, c’était juste un mot pour ne rien dire, ou plutot pour dire l’inverse.
Faites vite quand méme. Vous connaissez ce beau proverbe Napolitain : « la vita e come un guardas dentra la finestra »...
( « la vie est comme un regard par la fenètre »).