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Commentaire de claude

sur « Sans repentance, il n'est pas de rédemption possible »


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claude claude 18 juin 2007 16:44

petit article paru en 98 dans le monde diplomatique. un intéressant résumé de la situation concernant la traite des noirs.

bonne lecture

http://www.monde-diplomatique.fr/1998/04/M_BOKOLO/10269

Le Monde diplomatique

Archives - Avril 1998

Il y a cent cinquante ans, en France, était aboli l’esclavage La dimension africaine de la traite des Noirs Sous-secrétaire d’Etat aux colonies françaises, Victor Schoelcher signait, le 27 avril 1848, le décret d’émancipation des esclaves. Pour arracher cette décision à son ministre hésitant, il avait dû l’avertir des risques d’une rébellion générale si l’on maintenait les choses en l’état. La résistance des esclaves fut en effet capitale dans la désision abolitionniste de Paris. Dans une Afrique ravagée par la traite des Noirs - et qui demeure marquée par cette effroyable saignée - la liberté finalement arrachée a été plus le résultat de l’élan propre des sociétés africaines que d’une soudaine générosité des esclavagistes. Par Elikia M’bokolo

Même habitué au spectacle des crimes qui jalonnent l’histoire de l’humanité, l’historien ne peut s’empêcher d’éprouver un mélange d’effroi, d’indignation et de dégoût à remuer les matériaux relatifs à l’esclavage des Africains. Comment cela a-t-il été possible ? Et si longtemps, et à une telle échelle ? Nulle part ailleurs dans le monde ne se rencontre en effet une tragédie d’une telle ampleur.

C’est par toutes les issues possibles - à travers le Sahara, par la mer Rouge, par l’océan Indien, à travers l’Atlantique - que le continent noir a été saigné de son capital humain. Dix siècles au moins (du IXe au XIXe) de mise en servitude au profit des pays musulmans. Plus de quatre siècles (de la fin du XVe au XIXe) de commerce régulier pour construire les Amériques et pour la prospérité des Etats chrétiens d’Europe. Ajoutez à cela des chiffres, même très controversés, qui donnent le vertige. Quatre millions d’esclaves exportés par la mer Rouge, quatre millions encore par les ports swahilis de l’océan Indien, neuf millions peut-être par les caravanes transsahariennes, onze à vingt millions, selon les auteurs, à travers l’océan Atlantique (1).

Ce n’est pas un hasard si, parmi tous ces trafics, c’est « la traite » dans l’absolu, c’est-à-dire la traite européenne et transatlantique, qui retient le plus l’attention et suscite le plus de débats. Elle n’est pas seulement, jusqu’à ce jour, la moins mal documentée. Elle est aussi celle qui s’est attachée de manière exclusive à l’asservissement des seuls Africains, tandis que les pays musulmans ont asservi indifféremment des Blancs et des Noirs. Elle est enfin celle qui, de toute évidence, peut le mieux rendre compte de la situation actuelle de l’Afrique, dans la mesure où en sont issus la fragilisation durable du continent, sa colonisation par l’impérialisme européen du XIXe siècle, le racisme et le mépris dont les Africains sont encore accablés.

Car, au-delà des querelles récurrentes qui divisent les spécialistes, les questions fondamentales que soulève l’esclavage des Africains n’ont guère varié depuis que, à partir du XVIIIe siècle, le débat a été porté sur la place publique tant par les idées des abolitionnistes dans les Etats esclavagistes du Nord que par les revendications des penseurs noirs et par la lutte continue des esclaves eux-mêmes. Pourquoi les Africains plutôt que les autres ? A qui, précisément, imputer la responsabilité de la traite ? Aux seuls Européens ou aux Africains eux-mêmes ? L’Afrique a-t-elle vraiment souffert de la traite ou celle-ci n’a-t-elle été qu’un phénomène marginal, qui n’aurait affecté que quelques sociétés côtières ? Le commerce ou la mort

Il faut peut- être revenir aux commencements car ils éclairent les mécanismes durables par lesquels le continent a été jeté, puis maintenu dans ce cycle infernal. Il n’est pas sûr que, à l’origine, la traite européenne soit dérivée de la traite arabe. Celle-ci apparut longtemps comme le complément d’un commerce autrement plus fructueux, celui de l’or du Soudan et des produits précieux, rares ou curieux, alors que, malgré quelques exportations de marchandises (or, ivoire, bois...), ce fut le commerce des hommes qui mobilisa toute l’énergie des Européens sur les côtes d’Afrique. En outre, la traite arabe était orientée principalement vers la satisfaction des besoins domestiques ; au contraire, à la suite du succès des plantations esclavagistes créées dans les îles situées au large du continent (Sao Tomé, Principe, îles du Cap-Vert), les Africains exportés vers le Nouveau Monde fournirent la force de travail des plantations coloniales, plus rarement celle des mines, dont les produits - or, argent et, surtout, sucre, cacao, coton, tabac, café - alimentèrent très largement le négoce international.

Tenté en Irak, l’esclavage productif des Africains fut un désastre et provoqua de gigantesques révoltes, dont la plus importante dura plusieurs années (de 869 à 883) et sonna le glas de l’exploitation massive de la main-d’oeuvre noire dans le monde arabe (2). Il faudra attendre le XIXe siècle pour voir réapparaître, en pays musulman, l’esclavage productif dans les plantations de Zanzibar dont les produits (clous de girofle, noix de coco) allaient d’ailleurs, en partie, vers les marchés occidentaux (3). Les deux systèmes esclavagistes ont néanmoins en commun la même justification de l’injustifiable : le racisme, plus ou moins explicite, et puisant pareillement dans le registre religieux. Dans les deux cas, on trouve en effet la même interprétation fallacieuse de la Genèse selon laquelle les Noirs d’Afrique, étant prétendûment les descendants de Cham, seraient maudits et condamnés à être des esclaves.

Ce ne fut pas sans peine que les Européens mirent en place le commerce du « bois d’ébène ». Au début, il ne s’agissait guère que de rapt : les fortes images de Racines, d’Alex Hailey (4), sont confirmées par la Chronique de Guinée écrite au milieu du XVe siècle par le Portugais Gomes Eanes de Zurara. Mais l’exploitation des mines et des plantations exigeait sans cesse plus de bras : il fallut organiser un véritable système pour leur assurer un approvisionnement régulier. Les Espagnols instituent dès le début du XVIe siècle les « licences » (à partir de 1513) et les asientos (« contrats », à partir de 1528), qui transfèrent à des particuliers le monopole d’Etat d’importation des Noirs.

Les grandes compagnies de traite se constitueront dans la seconde moitié du XVIIe siècle parallèlement à la redistribution entre les nations européennes des Amériques et du monde, que le traité de Tordesillas (1494) et plusieurs textes pontificaux avaient réservés aux seuls Espagnols et Portugais. Français, Britanniques et Hollandais, Portugais et Espagnols, mais aussi Danois, Suédois, Brandebourgeois... : c’est toute l’Europe qui participe par la suite à la curée, en multipliant les compagnies à monopole et les forts, comptoirs et colonies qui s’égrènent du Sénégal jusqu’au Mozambique. Seuls manquent à l’appel la lointaine Russie et les pays balkaniques, qui reçoivent néanmoins leurs petits contingents d’esclaves par l’intermédiaire de l’empire ottoman.

Sur place, en Afrique, les razzias et rapts organisés par les Européens cèdent vite le pas à un commerce régulier. C’est à leur corps défendant que les sociétés africaines entrent dans le système négrier, quitte, une fois dedans, à chercher à en tirer le maximum d’avantages. Voyez, entre autres exemples, les protestations du roi de Kongo Nzinga Mvemba : « converti » au christianisme dès 1491, celui-ci considère le souverain du Portugal comme son « frère » et, après sa prise de pouvoir en 1506, il ne comprend pas que les Portugais, sujets de son « frère », se permettent de razzier ses possessions et d’emmener les gens de Kongo en esclavage. Ce sera en vain : cet adversaire de la traite se laissera peu à peu convaincre de l’utilité et de la nécessité de ce commerce. En effet, parmi les marchandises proposées en échange des hommes, les fusils occupent une place de choix. Et seuls les Etats équipés de ces fusils, c’est-à-dire participant à la traite, peuvent à la fois s’opposer aux attaques éventuelles de leurs voisins et développer des politiques expansionnistes.

Les Etats africains se sont donc, si l’on peut dire, laissé piéger par les négriers européens. Le commerce ou la mort : au cœur de tous les Etats côtiers ou proches des zones de traite se trouve la contradiction entre la raison d’Etat, qui commande de ne négliger aucune des ressources nécessaires à la sécurité et à la richesse, et les chartes fondatrices des royautés qui imposent aux souverains de préserver la vie, la prospérité et les droits de leurs sujets. D’où la volonté, de la part des Etats engagés dans la traite, de contenir celle-ci dans des limites strictes. Aux Français qui lui demandent l’autorisation d’ériger une factorerie, le roi Tezifon d’Allada fait en 1670 cette réponse dont on appréciera la lucidité : « Vous allez construire une maison dans laquelle vous mettrez d’abord deux petites pièces de canon, l’année suivante vous en monterez quatre, et en peu de temps votre factorerie va se métamorphoser en un fort qui va faire de vous le maître de mes Etats et vous rendre capables de m’imposer des lois (5) . » De Saint-Louis du Sénégal à l’embouchure du fleuve Congo, les sociétés et Etats locaux vont pour la plupart réussir dans cette politique pour le moins ambiguë de collaboration, de suspicion et de contrôle.

Au contraire, dans certaines parties de la Guinée, en Angola et au Mozambique, les Européens vont s’impliquer directement dans les réseaux guerriers et marchands africains, avec la complicité de partenaires locaux noirs ou métis, ceux-ci étant issus de ces aventuriers blancs, à la réputation peu enviable, même en ces temps de grande cruauté : ainsi, les lançados portugais (ceux qui osèrent « se lancer » à l’intérieur des terres) nous sont décrits au début du XVIe siècle comme « la semence de l’enfer », « tout ce qu’il y a de mal », « assassins, débauchés, voleurs ». Avec le temps, ce groupe d’intermédiaires va s’étoffer au point de constituer, en plusieurs points de la côte, cette classe de « princes marchands » sur laquelle la traite va reposer.

Leur profit ? Les chargements des navires négriers, scrupuleusement comptabilisés en bonne logique marchande, nous en donnent une parfaite idée : fusils, barils de poudre, eaux-de-vie, tissus, verroterie, quincaillerie, voilà contre quoi on a échangé des millions d’Africains. Echange inégal, bien sûr. A ceux qui s’étonneraient de telles inégalités, on fera observer que la même logique se poursuit sous nos yeux et que notre siècle n’a guère fait mieux, qui a vu des solliciteurs empressés venus des pays du Nord convaincre des chefs d’Etat africains d’importer des « éléphants blancs » en échange de médiocres bénéfices personnels.

On voit donc que l’arsenal idéologique déployé par les négriers pour justifier la traite ne correspondait pas aux réalités ni aux dynamiques du terrain africain. Les Africains n’avaient, comme tous les peuples, aucun goût particulier pour l’esclavage, et c’est bien un système qui a généré et entretenu celui-ci. Si l’on connaît bien les révoltes des esclaves noirs au cours de la traversée de l’Atlantique et dans les pays d’accueil, on est loin d’imaginer l’ampleur et la diversité des formes de résistance en Afrique même. Résistance à la traite autant qu’à l’esclavage intérieur, produit ou aggravé par le commerce négrier.

Une source longtemps ignorée, la Lloyd’s List, jette une lumière inattendue sur le rejet de ce commerce dans les sociétés côtières africaines. Les détails dont elle fourmille sur les sinistres survenus aux navires assurés, à partir de sa fondation en 1689, par la célèbre firme de Londres montrent que, dans un nombre significatif de cas connus (plus de 17 %), le sinistre est dû à une insurrection, à une révolte ou à des pillages sur place en Afrique. Les auteurs de ces actes de rébellion étaient les esclaves, mais aussi des gens de la côte. Tout se passe comme si l’on était en face de deux logiques : celle des Etats installés bon gré, mal gré dans le système négrier ; celle des populations libres, menacées en permanence d’asservissement et manifestant leur solidarité avec les gens réduits à l’esclavage.

Quant à l’esclavage interne, tout semble indiquer qu’il s’est à la fois amplifié et durci parallèlement à la croissance de la traite, entraînant de multiples formes de résistance : fuite ; rébellion ouverte ; recours aux ressources de la religion dont les exemples sont attestés en terre d’islam comme en pays de chrétienté. Ainsi, dans la vallée du fleuve Sénégal, la tentation de certains souverains d’asservir et de vendre leurs propres sujets provoqua, dès la fin du XVIIe siècle, la « guerre des marabouts » ou le mouvement toubenan (de tuub, se convertir à l’islam). Son initiateur, Nasir al-Din, proclamait précisément que « Dieu ne permet point aux roys de piller, tuer, ny faire captifs leurs peuples, qu’il les a au contraire donnés pour les maintenir et garder de leurs ennemis, les peuples n’étant point faits pour les roys, mais les roys pour les peuples ».

Plus au sud, dans ce qui est aujourd’hui l’Angola, les peuples kongos utilisèrent le christianisme de la même manière, à la fois contre les missionnaires, compromis dans la traite, et contre les pouvoirs locaux. Au début du XVIIIe siècle, une prophétesse d’une vingtaine d’années, Kimpa Vita (connue aussi comme Dona Béatrice), prit le contre-pied des arguments racistes des négriers et se mit à prêcher un message égalitaire selon lequel « au ciel il n’y a pas de Blancs ni de Noirs » et que « Jésus-Christ et d’autres saints sont originaires du Congo, de la race noire ». On sait que ce recours au religieux n’a cessé, jusqu’à nos jours, d’accompagner dans plusieurs régions d’Afrique les revendications en faveur de la liberté et de l’égalité. De tels faits montrent que, loin d’être un phénomène marginal, la traite s’inscrit au centre de l’histoire moderne de l’Afrique et que la résistance à la traite a induit des attitudes et des pratiques encore observables aujourd’hui. La « sauvagerie » du continent

Il faut donc se défier des impressions héritées de la propagande abolitionniste et que peuvent entretenir certaines manières de commémorer les abolitions de l’esclavage. Le désir de liberté et la liberté elle-même ne sont pas venus aux Africains de l’extérieur, des philosophes des Lumières, des agitateurs abolitionnistes ou de l’humanitarisme républicain ; ils sont venus de l’élan propre des sociétés africaines. D’ailleurs, dès la fin du XVIIIe siècle, on a vu dans les pays riverains du golfe de Guinée des négociants, enrichis le plus souvent par la traite, prendre des distances par rapport à ce trafic et envoyer des enfants en Grande-Bretagne pour se former dans les sciences et métiers utiles au développement du commerce. C’est pourquoi, tout au long du XIXe siècle, les sociétés africaines n’eurent aucun mal à répondre positivement aux sollicitations nouvelles de l’Europe industrielle, convertie au « commerce licite » des produits du sol et désormais hostile à la traite, devenue « trafic illicite » et « commerce honteux ».

Mais cette Afrique-là était bien différente de celle que les Européens avaient rencontrée à la fin du XVe siècle. Comme a tenté de le montrer l’historien trinidadien Walter Rodney, elle avait été engagée, du fait de la traite, dans une voie périlleuse pour elle et se trouvait bel et bien sous- développée (6). Le racisme issu de la période négrière trouva dans ces circonstances l’occasion de se renouveler. En effet, le discours des Européens sur l’Afrique portait désormais sur l’ « archaïsme », l’ « arriération », la « sauvagerie » du continent. Chargé de jugements de valeur, il posait désormais l’Occident en modèle. Les bouleversements et la régression de l’Afrique n’étaient pas mis au compte de développements historiques réels, dans lesquels l’Europe avait sa part, mais attribués à la « nature » innée des Africains. Le colonialisme et l’impérialisme naissants purent ainsi se parer des atours de l’humanitarisme et des prétendus « devoirs » des « civilisations supérieures » et des « races supérieures ». Les Etats ci-devant négriers ne parlaient plus que de libérer l’Afrique des « Arabes » esclavagistes et des potentats noirs, eux aussi esclavagistes.

Mais une fois le gâteau africain réparti entre les puissances coloniales, celles-ci, sous prétexte de ne pas brusquer le cours des choses et de respecter les coutumes « indigènes », se gardèrent bien d’abolir effectivement les structures esclavagistes qu’elles avaient trouvées. L’esclavage persista donc à l’intérieur du système colonial, comme le montrèrent les enquêtes réalisées à l’initiative de la Société des nations (SDN) entre les deux guerres mondiales (7). Pis, pour faire marcher la machine économique, il créèrent un esclavage nouveau, sous la forme du travail forcé : « De quelque nom que l’on masque le travail forcé, on ne peut pas faire que ce ne soit pas en fait et en droit l’esclavage rétabli et encouragé (8) ». Ici encore, pour s’en tenir au cas français, c’est à l’intérieur de l’Afrique qu’est né le désir de liberté. N’est-ce pas aux élus africains, Félix Houphouët-Boigny et Léopold Sédar Senghor en tête, que l’on doit l’abolition du travail forcé en 1946, seulement en 1946 ? Elikia M’bokolo.

Droits humains, Histoire, Racisme, Afrique

Elikia M’bokolo

Historien, directeur d’études à l’Ecole des hautes étud es en sciences sociales (EHESS), Paris ; président de la Coordination de la diaspora zaïroise.

(1) Ralph Austen, African Economic History, James Curey, Londres, 1987, p. 275 ; Elikia M’Bokolo, Afrique noire. Histoire et civilisations, tome I, Hatier-Aupelf, Paris, 1995, p. 264 ; Joseph E. Inikori (sous la direction de), Forced Migration. The Impact of the Export Slave Trade on African Societies, Hutchinson, Londres, 1982 ; Philip D. Curtin, The Atlantic Slave Trade. A Census, The University of Wisconsin Press, Madison, 1969.

(2) Alexandre Popovic, La Révolte des esclaves en Irak au IIIe-IXe siècle, Geuthner, Paris, 1976.

(3) Abdul Sheriff, Slaves, Spices and Ivory. Integration of an African Commercial Empire into the World Economy, James Currey, Londres, 1988.

(4) Alex Hailey, Racines, Lattès, Paris, 1993.

(5) Akinjogbin, Dahomey and its Neighbours, 1708-1818, Cambridge University Press, Cambridge, 1967, p. 26.

(6) Walter Rodney, How Europe Underdeveloped Africa, Bogle-L’Ouverture, Londres, 1972.

(7) Claude Meillassoux, L’Esclavage en Afrique précoloniale, François Maspero, Paris, 1975.

(8) Lettre des députés français au ministre des colonies, 22 février 1946. Voir aussi

* « Périssent les colonies », par Marcel Manville

Édition imprimée - avril 1998 - Pages 16 et 17 Qui sommes-nous ? - Ours - Abonnements - Boutique - Informatique et libertés - Logiciels - Articles récents © Le Monde diplomatique - tous droits réservés


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