@ Léon
« De la disparition des classes et des clivages »
Tout à fait d’accord avec vous, la classe ouvrière n’a pas cessé d’exister comme par enchantement parce qu’elle est occultée par les media.. Tout autant que cette pseudo disparition du concept « droite-gauche », la population en son entier n’a pas intégré une gigantesque classe moyenne, heureuse et propriétaire de son logement.
Il est à noter que, dans notre société, si le sexe a cessé d’être tabou dans sa représentation, une chose l’a remplacé dans le registre de l’obscénité : le travail. Celui-ci, avec ses rassemblements dangereux et ses ateliers-cathédrales, a été exilé et délocalisé loin des regards.
La classe ouvrière, si elle porte de moins en moins des bleus de chauffe, existe, éclatée, atomisée, dans les emplois précaires, les services.. et en devient invisible.. mais constitue toujours la majorité qui produit pour une minorité qui en tire profit !
« De la politique de la ville en général à Fadela Amara en particulier »
Il est malheureux que la politique de la ville, enjeu sérieux s’il en est, se pose régulièrement en dépotoir de la classe politique et semble vouée à être confiée aux personnages les plus douteux ;
On y a vu hier Bernard Tapie et aujourd’hui Fadela Amara... Et demain : Jean-Marie Bigard ?
De plus, celle-ci, que des journalistes (Libération) n’hésitent pas à qualifier de « laïcarde » a été placée dans le giron de Christine Boutin qui, elle, penche carrément du côté de l’intégrisme.. Quelle cohérence ?
gAZi bORAt