pffffffffffffff !
Il y a tout de même quelque chose d’amusant dans cette dénonciation des gauchistes.
Voyons, nous savons tous que la presse est en grande difficulté, et n’est qu’artificiellement maintenue en vie par les subventions du gouvernement. Seulement cela ne date pas d’hier, et des gouvernements de gauche et de droite se sont succédés sans que cela change.
Que pouvons nous en déduire ? Tout simplement que la presse n’est pas libre, et qu’elle ne l’a jamais été, ni sous la droite, ni sous la gauche, mais nous aurions mauvaise grace de raler à présent, uniquement parce qu’elle est suiveuse, alors que cela ne nous dérangeait pas hier.
Vous voulez une presse libre ? Arrêtez tout de suite de subventionner les journaux, et la presse libre poussera sur les ruines de la presse aux ordres de l’UMP et du PS, parce que le marché sera libéré.
Et puis c’est amusant, pour vous les journalistes sont donc les derniers des couards ? Quelle valeur donneraient-ils à leur travail, si de libre ils étaient d’un seul coup muselés ?
C’est bien simple, les seuls journaux qui fonctionnent seuls, sont les journaux des extrèmes, pour une raison simple : ils font un travil de journaliste, certes orienté (!), mais un travail de journaliste tout de même...
Bill