Bonjour vénérable Armand,
Je vous remercie pour votre appréciation de l’ode à la poule d’eau. Je suis ravi que cela vous ait plu.
Je vous remercierais davantage pour ce regard vif très très rare en Occident, par lequel vous observez le monde qui est votre : un monde tout aussi riche (culturellement) que vaste (géographiquement).
Je partage la même vision que celle que vous avez brossé in sus de la Turquie, à un détail près : je ne pense pas que l’Islam turc ne tende à être démocrate qu’à cause de l’armée. Non, je suis plus optimiste que cela. Les turcs sont des gens dignes et intelligent. Et justement, en parlant de wahhabisme, ils furent les premiers à le combattre, militairement parlant, du temps des ottomans. Le wahhabisme ne trouve son terreau que dans les ténébres de l’ignorance ; certains stratèges de l’Occident ne voient pas leurs intérêts dans la régression de l’ignorance ; mais ceci est toute une autre histoire.
A propos, j’aimerais bien dédié, à Gazi Borat aussi, ledit ode de la poule d’eau, mais en le renvoyant tout d’abord vers la fabuleuse description que Maxim et vous aviez brossé de l’
Ancienne Médina de Paris, et celle tout aussi exotique que vous aviez peinte de l’ancienne médina orientale.
L’ode de la poule d’eau venait juste après vos odes propres.
Paris : une citadelle oubliée était un article fort bien joli, sortant sous la plume hautement savoureuse, qu’est celle de Frankie.