Bonjour,
Je vous remercie d’avoir apporté un commentaire suite à celui que j’ai laissé. J’avais bien compris que votre réflexion ne se situait pas sur le plan des individus mais au niveau de l’état, sensé représenter ces individus.
Simplement, et je reconnais que je ne l’explicite pas dans mon texte, je n’accorde pas à l’état et à son "président, l’importance que vous semblais leurs accorder.
Par exemple, je ne me sens en aucun cas en accord avec la politique du président actuel, lorsqu’il traque femmes et enfants pour les expulser, je ne suis pas partisane...et pourtant il est légitime !!!
Je n’ai aucunement besoin de son accord pour reconnaitre mes responsabilités. Pas même besoin qu’il fasse de même.
Et je n’ai pas non plus besoin qu’il reconnaisse quoique se soit.
La question qui sous tend me semble être celle des conséquences attendues de la repentance selon les niveaux.
Si, comme vous semblez le croire, il est nécessaire que l’état, en ce qu’il représente la parole commune(si seulement il représente réellement la parole commune et que lui seul peut le faire), reconnaisse un fait, alors cela maintient la victime en état de dépendance vis à vis de « l’agresseur ». Et c’est bien dommage ; alors plutôt que d’attendre de celui-ci une reconnaissance (que je reconnais fort utile, quand elle lui vient spontanément) je pense qu’il est plus utile d’aider la victime à se reconstruire sans rien attendre de se dit « agresseur » ; en lui reconnaissant, « d’être à être », ses blessures et l’injustice dont elle a était victime.Accueillir les indiens pour leur offrir une tribune leur a permis de se dirent et c’était ce dont ils avaient besoin. Ils ont fais ce qu’ils se devaient de faire, exprimer et dénoncer, le reste ne leur appartient pas. Sinon c’est la guerre et non la paix que nous récolterons ; vous avez pu le constater au travers des réactions qu’a suscité votre article. La nature humaine est ce qu’elle est et nous nous devons d’en prendre acte, plutôt que de vouloir la combattre. Vous pouvez affirmer votre point de vue, militer en se sens, dénoncer ce qui vous semble injuste et présenter vos solutions, mais en aucun cas les affirmer comme étant porteuses de vérité et devant, dés lors, être imposées.Sinon vous devenez agresseur et l’histoire morbide se répète...
Je milite pour ce que je crois être juste et je donnerai ma vie pour garder ma liberté de le faire. Cette liberté dont nous jouissons ici est un moyen précieux d’exprimer ce que nous voulons être, ce que nous croyons juste.
Mais je crois sincèrement que la vérité nous dépasse et que nul sinon à se prétendre Dieu, ne sait ce qu’elle est.
Il est courageux de tenter de s’en approcher, il est dangereux de s’en prétendre détenteur.
Vous le savez mieux que moi, la réalité est une construction. Alors pourquoi ne pas utiliser nos forces à faire de nous des êtres en mesure de construire une réalité ou chaque être serait responsable et autonome, plutôt que de se suffire d’un état providence qui suppléerait à nos manquement ?
Ce n’est qu’une question, je ne la crois ni pertinente ni même intelligente, simplement elle est ce que j’ai réussi à exprimer de ce que je pense...et elle n’est que cela. C’est déjà ça