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Commentaire de Paul Villach

sur L'extrême droite ou l'odyssée de M. Sarkozy


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Paul Villach Paul Villach 21 juin 2007 16:23

1- Je n’ai jamais soutenu l’équation que vous donnez. En revanche, le jugement bienveillant que M. Le Pen n’a cessé de porter sur le nazisme n’est pas un secret : on ne peut oublier ses propos sur le génocide juif et tzigane, ce « détail » de l’Histoire ou les conditions somme toute tolérables de l’occupation nazie en France.

2- Je ne pense pas que l’on puisse comparer la stratégie d’affaiblissement du PC menée par M. Mitterrand à celle de M. Sarkozy face à l’extrême-droite. Dans le premier cas le PC a été associé au pouvoir, dans le second, il n’y a aucun accord connu entre UMP et Front National ni aucune participation frontiste gouvernementale. Une déception de l’électorat extrémiste de droite capté par l’UMP ne risque donc pas d’affaiblir le Front National : celui risque, au contraire, d’en ressortir ragaillardi. C’est bien là le problème posé à un élu qui doit sont élection pour une part décisive à l’extrême-droite.

3- Je n’ai jamais non plus assimilé M. Sarkozy à l’extrême-droite. Il a seulement cherché à capter l’électorat pour assurer son élection. Et il y a réussi, après avoir fait un diagnostic différent de celui qui était communément admis. Peut-il maintenant prendre le risque de le mécontenter ? C’est la question. Comment mener une politique qui satisfasse à la fois cet électorat-là et Simone Veil ? Paul Villach


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