quelque soit le parti, il faut savoir ce que l’on veut avant de faire de la politique : définir ses priorités :
- le niveau auquel on veut parvenir
- être sur le devant de la scène ou être une éminence grise
- quel est l’importance du pouvoir par rapport à soi : veux-je le pouvoir pour moi-même ou pour l’exercer au profit de l’ensemble de la société ?

une fois répondu à ces questions, on définit sa stratégie, et selon ses convictions de base, on s’aligne à droite ou à gauche. et si la tentation du pouvoir devient trop forte, on change de casquette.

à moins d’avoir la puissance politique d’un talleyrand qui n’a pensé qu’à une chose : préserver la france des appétits de napoléon, puis des allliés.

ségolène a visiblement lu machiavel, son éducation strictement catholique l’a fait pencher du côté des plus démunis, mais elle a une ambition démesurée ( quel personnage politique de premier plan n’en a pas ?) et a bien retenu les leçons de son maître.

je ne sais pas s’il faut mettre en doute ses convictions socialistes : on peut très bien être ps, et ne pas croire aux 1500€ et aux 35h, et les défendre parce qu’étant porteur d’un projet, on se plie à la loi de la maorité de son parti. où est le couac ? si vous sortez en bande et que tout le monde veut manger chinois et pas vous, que faites vous ? par amitié, vous faites comme le groupe...

le but de ségolène était d’arriver à la présidence pour appliquer le programme socialiste.

aujourd’hui, elle est dégagée de la campagne et peut approfondir ses idées. il faut juste qu’elle apprenne à argumenter de façon moins abrupte.

sinon, il faut-être bien naïf pour croire que les politiques, de droite commme de gauche se présentent à des postes de responsabilités, juste pour la beauté du geste... même s’ils ont envie de servir, la petite voiture pleine de drapeaux avec les motards devant : ils adorent !!!