Un clin d’oeil de la part de son mari : Focus on good times, c’est son idée de campagne. En quelque sorte la stratégie « open source » C’est vrai qu’au niveau du bilan « good times », les Clinton ont quelques actifs à revendiquer. Faisons le bilan des républicains : sous Reagan, les derniers soubresauts de la guerre froide ; sous Bush père, la première guerre du Golfe ; sous W, L’Amérique guerroie. Sous Clinton, c’était finalement la seule période où les USA étaient en paix. Pas seulement, Bill a aussi arrangé le bourbier balkanique, donné un peu plus de démocratie au peuple haïtien et bricolé une solution, temporaire hélas, pour le proche-orient. Pour les américains, c’était les « good times ».
Ce qui est désolant, c’est de voir qu’en France, aucun politicien n’est capable de l’autodérision. On nous rabâche le discours sur la qualité de vie, la France, le pays où il fait bon vivre etc.. De l’autre côté, les gens du pouvoir expriment très rarement leur sens de l’humour, et ce n’est jamais de l’autodérision. De toutes façons on n’est pas là pour rigoler, quoi. Ce qu’ils oublient c’est que le rire est une composante essentielle de cette qualité de vie. Si un candidat propose dans son programme la création d’un ministère du rire et de la bonne humeur, je vote pour lui ! Vous-êtes vous déjà demandé ce qui se passerait dans les années 80, si Coluche était elu ? Imaginez le scénario, il y aurait de quoi faire une palpitante historique-fiction. Et je suis persuadé qu’il n’aurait pas fait pire que Mitterand.