Sam,
désolé de tempérer ton enthousiasme, parler de gauche en abordant le PS me parait un tantinet farfelu. Bon, l’éventail est large au PS, mais au niveau des dirigeants on est quand même loin du marxisme (tu m’arrête si je me trompe).
« Premièrement, ils ne peuvent plus se reposer sur les traditionnelles valeurs de la gauche, car l’UMP modernisée (et comme ils adorent tous le dire, »décomplexée« ) en revendique une grande partie. »
je suis d’accord avec toi ici, le PS comme l’UMP (modernisée faut pas exagérer quand même, relookée peut-être) revendiquent les traditionnelles valeurs de la gauche, mais dans les 2 cas ils se contentent de les revendiquer, pour ce qui est de les appliquer c’est au mieux au compte-goutte (souvent sous la pression de la rue).
Je ne sais pas exactement ce que tu entends par « traditionnelles valeurs de la gauche) mais je pense que tu pensais par exemple au »progrès social« . Tu reconnaitras que dans une élection présidentielle au suffrage universel, il est plus facile de revendiquer une volonté de »progrès social« que de »régression sociale". Après, une fois au pouvoir, il n’y aura plus qu’à invoquer le réalisme. Et au pire tout ce qu’on risque c’est une alternance. Quand on est un politique de premier plan, on n’y risque pas grand chose, on trouvera un fauteuil dans l’opposition (grâce à un bon choix de circonscription et d’un petit parachutage). Il suffira de patienter 5 ans.