@Paul Villach :
- Quel est le problème de l’humanitarisme, que vous qualifiez de « larmoyant » (pourquoi donc ?) ? Certes il y a d’autres sujets de réflexion plus excitants... mais ce n’est pas tellement important ici.
- Quel est le problème d’un sujet demandant d’argumenter sur un problème quel qu’il soit tant qu’il est en rapport avec le texte, et qu’il est traitable par un élève de troisième, ce qui est le cas ici ? C’est une problématique du quotidien, un stéréotype, comme vous dîtes. On ne leur demande pas d’adhérer à l’un des points de vue, mais juste d’être capables d’imaginer des arguments dans les deux sens et de les organiser. Il n’y a aucune sélection idéologique. Il n’est pas dit que l’aubergiste ou sa femme doit avoir raison.
- Quel est le problème de cette distinction auteur/narrateur ? Elle est pourtant très claire (je ne vous fait pas l’insulte de vous la rappeler !). Pour ce qui est du choix des temps et de la langue, la distinction n’a effectivement pas trop d’intérêt puisque tout ce qu’écrit l’auteur se retrouve dans la bouche du narrateur. Mais des questions comme « Que pense l’auteur ? » et « Que pense le narrateur ? » (qui peut-être un personnage de l’histoire) ont souvent des réponses différentes, même si les deux rôles ne sont jamais complètement dissociables.
- Enfin, quand bien même toutes vos critiques seraient justifiées, il n’y a pas mort d’homme. Votre article est une tempête dans un verre d’eau !
Au final, votre prose me donne l’impression que vous aviez simplement envie de cracher sur ce sujet pour vous défouler contre l’éducation nationale. À votre décharge, il faut dire qu’après 34 ans dans la maison, il y a de quoi avoir les nerfs ! M’enfin là franchement, je vous trouve un peu obtus...