Bonjour, Olivier,
J’ai lu avec attention l’article que vous avez rédigé et le trouve intéressant, mais si vous me permettez cette remarque, amicalement critique, insuffisant dans son déploiement d’arguments et trop concis pour permettre une compréhension « large » de l’ensemble de la problématique abordé.
Ces défauts, il me semble, ont « permis » un certain nombre de réactions « primaires » qui ne concourent en rien à la solution des problèmes que vous exposez justement, mais à mon sens, de manière trop rapide et pas assez approfondie.
Je ne ferai que de deux observations sur les points abordés : 1- Vous auriez dû et pu, à mon sens, démontrer en quoi et de quelle manière concrète la destruction-désorganisation de la fonction publique, partout et toujours, a concouru et concourt à appauvrir, détruire et à disloquer un pays moderne, ses infrastructures, ses bases économiques, ses relations sociales et son état de droit. Les exemples de pays ayant suivi jusqu’à leurs termes extrêmes ces processus abondent dans le monde (Balkans en 1992, Russie sous Eltsine, Afrique sub-saharienne, républiques dites bananières en Asie et Amérique Centrale). De cette manière, vous pouviez relier la défense nécessaire des services publics, en France ou ailleurs- à l’intérêt général public, au développement de l’économie dans son ensemble et à la pérennité de la société fondée sur un Etat de droit civilisé dont la fonction publique est une des composantes essentielles.
2- Plutôt que de se concentrer sur les personnes en cause et leurs options politiques, il aurait été plus probant et plus fécond d’argumenter sur la vision de désorganisation à terme de la République, donc du pays, donc des conditions de vie des citoyens, qui est en cause dans les objectifs annoncés et en processus concret dans les actes officiels.
Quand un pays voit disparaître ses hôpitaux de proximité, ses maternités, quand les écoles et les postes ferment en milieu rural, quand les transports publics ruraux disparaissent, quand les services sociaux sont disloqués, quand l’enseignement public est désorganisé de manière méthodique, c’est la population qui en subit les conséquences dramatiques, c’est l’avenir du pays que l’on tue et c’est le tissu social qui est démantelé, comme le prouvent la désertification rurale et la situation de non-droit dans certaines zones urbaines.
Pour conclure sur une note humoristique personnelle : un de vos commentateurs a parlé des citoyens français qui quittent la France à cause des fonctionnaires trop nombreux ou des impôts trop élevés. J’ai choisi de vivre à l’étranger parce que, tout simplement, comme l’immense majorité des « expatriés », je le voulais et rien ne m’y contraignait. Tous les « expatriés » ne s’appellent pas Halliday. Et, cerise sur le gâteau, le pays où je vis-Taiwan- est fier d’accroître chaque année le nombre de ses fonctionnaires, afin, selon ses dirigeants, de mieux et plus servir et développer le pays et les citoyens. J’aimerais un jour entendre les mêmes paroles en France avant que les dirigeants, de droite ou de gauche, aient ramené, en attaquant la fonction publique, le pays au niveau d’une république bananière, pauvre, abandonnée, vidée, en un mot, ruinée !
12/09 16:50 - Mysticman
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11/09 23:18 - Mysticman
« La pensée unique, on l’a sur TF1, dans Paris-Match, Le Point, L’Express, la (...)
11/09 02:07 - Mysticman
Si vous êtes un privilégié bo-bo. Sinon vous n’auriez peut-être pas le luxe de balancer (...)
11/09 02:01 - Mysticman
C’est vous qui êtes obtus et de mauvaise foi. Vous vous défendez de ne pas êtes un (...)
10/09 21:37 - Olivier Bonnet
Je ne suis absolument pas un privilégié. Et je ne suis pas communiste. Par contre, vous, vous (...)
10/09 21:16 - Mysticman
La France serait vraiment volée sous un régime communiste, mais là ce n’est pas le cas (...)
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