La politique de toutes les grandes puissances à l’époque (comme toujours) a été marquée par des revirements, des pressions exercées (ne me dites pas que ça n’arrive plus...). Et la ’majorité automatique’ pro-arabe dans l’enceine de l’ONU actuel n’est pas moins contestable que l’nfluence exercée alors et maintenant par les Etsts-Unis.
La GB avait créé le problème palestinien en faisant des promesses à droite et à gauche avant de se ranger plutôt dans le camp de ses proégés jordaniens. La manière dont les britanniques ont fait et défait des royaumes, tracé et retracé des frontières depuis Lawrence d’Arabie ne milite pas en faveur de la cohérence de leur position. Rappelons aussi que les Etats-Unis étaient initialement moins moins favorable au projet que ne l’était l’URSS.
Je rappelle à Gilles q’il y avait (beaucoup) de Juifs en Palestine depuis le XIXe siècle en tout cas, et que le projet initial ne prévoyait absolument pas la moindre spoliation des habitants non-juifs. Qu’il y a eu des dirigeants arabes dans un premier temps pour accueillir le projet sioniste comme une aubaine pour la région. Que les partitions, échanges de population et autres tragédies ont été monnaie courante à traver le monde dans le sillage de la Deuxième Guerre Mondiale, et que bizarrement ce n’est qu’en Palestine qu’on a entretenu cet abcès de fixation jusqu’au présent.
Pour finir, dans le contexte particulier de 1948, il semble normal que les deux grandes puissances qui avaient vaincu le nazisme n’allaient peut-être pas laisser les armées arabes, qui n’en faisaient aucunement mystère de leurs intentions, claironnées sur toutes les radios, finir le travail d’Hitler.