Exposé clair des désavantages gravissimmes, encore une fois, de l’ouverture au marché.
On constate que la conccurence « libre et non-faussée », selon l’expression de l’accordéoniste zézayant, fait grimper les tarifs et fragilise la fourniture, puisque les vautours sont équipés de serres, et non pas de clés pour réparer le matériel électrique, comme le fait remarquer l’auteur.
L’auteur ne parle ps de la spéculation. Toujours 90% des échanges boursiers (amis day et swing-traders, bonjour...), l’électricité n’y échappera pas, comme toutes les autres énergies et matières premières.
Quasiment tous les concurrents d’EDF ne sont que des courtiers en électricité. Ne possédant pas de moyens de production d’électricité, ils se fournissent eux-mêmes aux prix du marché de gros et ne sont donc pas en capacité de rivaliser avec EDF, ni bien évidemment, de nous fournir un courant au prix EDF secteur public. On peut donc s’attendre à une hausse continue, irréversible dans ce système où n’importe qui du moment qui a du pognon, peut s’improviser spécialiste en électricité, voire vendeur-acheteur de centrale nucléaire. En bout de course les prix grimpent sans fin, pour l’électricité,le gaz, l’essence...
Comme toujours l’ultra-libéralisme est en train de mettre en péril un rouage essentiel de notre société et nous rackette littéralement, au prétexte de concurrence.
Pendant ce temps les opérateurs électriques font des bénéfices énormes et les actionnaires vont toucher des dividendes de plus en plus gros.
Nous sommes là, donc, pour payer et nous taîre.
Les gros cons de lepéniste honteux sont sûrement très satisfaits.