Nous sommes totalement dans la bêtise pure avec le sort fait aux entreprises qui traitent de la question de l’énergie en Europe.
Les analyses se suivent et se ressemblent :
Il y a certaines activités humaines qui sont plus efficaces et plus rentables quand elles ressortent d’une planification publique.
Mais ça ne fait rien, on continue de démanteler au nom d’un extrémisme idéologique, et surtout au nom d’appétits intarissables.
Car la plaisanterie saumâtre est sur ce dernier point : La concurrence n’existe pas et n’existera pas , ça sera juste une concurrence pour rafler le contenu des porte-monnaies. Comme à la SNCF, tout le monde sait qu’il n’y aura pas 10 réseaux concurrents .
Il n’y aura donc aucune vertu à la concurrence pour le consommateur.
On recommence l’histoire de l’eau !
Et on aura nos maitres du monde, nos spéculateurs invétérés et une note très salée sur le processus pour des services rendus médiocres.
Et les politiciens qui ont voté cela, l’ont laissé grandir dans les accords internationaux signés sont d’une bêtise insondable traditionnelle . Il faut cesser de faire comme si on ne voyait pas les responsabilités politiques qui balayent la droite comme la gauche, en Europe.
La question (les questions) posée ne sert à rien , l’article est sympa, mais là où on doit s’interroger c’est comment se fait-il qu’on continue cette connerie du démentellement de quelque chose qui marchait (même si on peut se poser des questions sur les choix énergétiques mais ce sont des questions de contrôle démocratique des choix opérés) ?
Des directives européennes ?
On plaisante ou quoi ?
L’enfermement idéologique dans une conception extrémiste du libéralisme au service d’une grande gourmandise de certains interets hyper-minoritaires va continuer de faire mal.
La question n’est plus dans la description de la bêtise des choix opérés, mais celle de la lâcheté politique (c’est la « faute » à Bruxelles).
A ce titre , et pour les derniers gouvernements en place (comme pour les précédents) le principe est de l’irresponsabilité et de la bêtise la plus sombre.
Le gouvernement Sarkozy a responsabilité de ces processus actuellement et se coule dans cette même irresponsabilité.
Le problème est donc bien situé :
L’irresponsabilité des dirigeants politiques et leur immense capacité à se mettre au service d’interets à l’inverse de l’interet collectif.
Notre démocratie a un problème (le « notre » s’étendant à l’ensemble des vieilles démocraties incapable d’endiguer un suicide sur l’autel d’interets privatifs).