ExSam nous parle des « colonisés algériens » !
Mais l’Algérie est indépendante !
Rentre chez toi ExSam, pour profiter de cette indépendance si chèrement acquise et participer héroïquement au développement de ton pays.
Ce qui est bien avec les décomplexés, c’est quand on leur colle le nez dans leurs excréments, il s’arrange pour en balancer d’autres. Ca enfonce la multiplication des pains.
Si je rentre, ça veut dire de ta part ni reconnaissance des travers de la colonisation ni action pour que cette minorité d’immigrés, la plupart de deuxième génération, qui est objectivement soumise au racisme et subit des discriminations de toutes sortes, bénéficie d’un traîtement égal au nôtre.
Un autre aurait dit : « je m’en lave les mains ». C’est d’un mépris égoïste conséquent, pour le moins, ceci sans céder à l’insulte, dans laquelle tes congénères politiques semble devoir se répandre.
Tu dis également « chez moi »...Tu sais donc d’où je suis, qui je suis et où j’habite ?
Tu présupposes...Encore un de ces bronzés qui nous font chier à brûler les caisses et emmerder la police, ou un de ces vieux qu’a posé son marteau-piqueur pour raconter ses conneries...
Ton ethnocentrisme est aussi flagrant que pitoyable. La colonisation à usage simple pour lepéniste en décomplexion bituresque : « Rentre chez toi ». C’est simple coup un coup de fil, ou un coussin sur la gueule en fond de charter.
Concernant l’indépendance, je tiens à te rappeler que les mots sont importants. D’abord et surtout parce qu’ils ont un sens.
Ainsi, « indépendance » induit sémantiquement son corollaire : dépendance. Avant l’indépendance, il y a eu dépendance.
Dépendance qu’on appelle colonisation - un terme choquant que nos amis lepénistes honteux ne vont pas tarder à rayer du vocabulaire sans doute, aidés en celà, il faut bien le dire, par certains socialistes qui votèrent allègrement, l’addendum de triste fumet sur la colonisation -, colonisation, donc, qui s’étala d’à peu près 1830 jusqu’en 62.
Ce qui fait une « indépendance » toute jeune, ce qui laisse sans doute des ornières et des petits maîtres qui sont sans doute revenus tout droit de France pour rappeler aux bronzés qui se veulent autonomes leurs cicatrices et comment on voulait bien les laisser tranquilles pourvu qu’ils continuent, discrètement, à nous fournir.