Intéressante observation de votre part : « Il est très facile de comprendre pourquoi ça ne va pas dans les sciences de la vie. »
J’ai entendu dire exactement la même chose aux états-unis ! Tout est relatif, me direz-vous, mais je parie fort que la mise en concurrence de la recherche menée dans des EPST et des EPIC par l’université risque de ne pas être améliorée notamment parce que cette dernière est tributaire de ce que font l’INSERM, le CNRS, le CEA, l’Institut Pasteur.
J’abonde dans votre sens pour dire que les syndicats ne s’opposent pas à un quelconque patronat. Ils sont un garde fou contre l’autoritarisme naturel des directions générale des organismes de recherche. Les situations sont très nombreuses où les DG de ces organismes fonctionnent dans un arbitraire d’autant plus fort que les conseils d’administration et les conseils scientifiques n’ont finalement que peu de pouvoir dans la prise de décision. In fine, toutes les décisions relèvent des DG. Dans les « petits » organismes comme l’INRA, l’INSERM ou l’IRD c’est un fait. C’est un peu moins vrai au CNRS qui est par sa structure et sa forme une sorte d’assemblage d’instituts, de centres et de labos fonctionnant comme un archipel de PME.
orwell (quel pseudo !) prétend que la mise en concurrence avec l’université stimulerait le recrutement des meilleurs chercheurs. Ah bon ? Jusqu’ici on ne recrutait que les plus maivais ? Tiens, je ne m’en était pas rendu compte...
Quant à dire qu’il y déficit d’évaluation individuelle, je crois que ce n’est pas le cas. « orwell » ne sait pas de quoi il parle.