Excusez-moi Cosmic de ne pas avoir répondu plus tot, je m’étais absenté.
Donc, si vous m’avez bien lu, je trouve particulièrement antipathique les théories racialistes. Le discours Mlle Boutelja peut me faire bondir par son extrémisme, tout en touchant juste parfois dans son analyse. La réponse que lui fait Abd El Malik m’agrée plus et elle se gausse de son « humanisme » comme l’a fait Bulgroz à mon égard, je voulais donc lui souligner une certaine ressemblance avec la demoiselle en question.
"Demandez aux militants de NPNS si leur combat et leur soutien aux femmes en détresse n’a pas lieu d’être.
Reprocheriez-vous au président de, par exemple, SOS-Amitié, ou au chef de service d’un Samu d’être à l’origine des suicides et morts qu’ils tentent d’empêcher ?"
Cosmic, ai-je dit ou laisser penser que NPNS n’avait pas lieu d’être ? Vous êtes enthousiaste, c’est bien, mais vous foncez tête baissée en lançant des slogans et des anathèmes.
Je ne confonds pas NPNS avec Fadela Amara. Je ne doute pas non plus de la sincérité de Fadela Amara, du moins dans un premier temps.
Il n’empêche que NPNS, ou tout du moins ce qu’en font les médias, est une association luttant contre les violences faites aux femmes, mais s’étant focalisée sur les « quartiers ». Le nom est médiatique, le thème porteur.
Imaginons une association s’appelant « association contre les violences faites aux femmes dans les zones rurales », vous pensez sincèrement que sa présidente aurait été nommée au gouvernement ? nom peu efficace, thème moins porteur.
Car qu’on le veuille ou non, « les quartiers » sont dans l’imaginaire collectif associés aux populations immigrées, plus précisément en langage populaire aux « bicots » voire aux « nègres », « ces gens qui ne vivent pas comme nous » et qui sont présumés inintégrables.
Je prendrais deux exemples pour vous permettre de mieux comprendre ma pensée.
Pendant le débat présidentiel, Nicolas Sarkozy à glisser très rapidement une petite phrase disant que 50% de la délinquance reposait sur 5% de multi-récidivistes. Il semble que ce chiffre ne repose sur rien. Mais il est rassurant, car cela signifie qu’il suffit de mettre à l’écart 5% de la population pour diminuer de moitié la délinquance.
Pour la pédophilie, la majorité (la grande majorité) des agressions sexuelles d’enfants ont lieu dans le cadre familiale. Ce sujet ne saurait être médiatisé, il est beaucoup plus rassurant finalement de penser que le pédophile c’est le méchant pervers qu’on ne connait pas. Un reportage qui porterait sur la réalité des faits risqueraient d’être mal accueilli.
Et bien la majorité de la population française aime mieux s’imaginer que les violences faites aux femmes soient l’apanage des cités et donc des étrangers.