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Commentaire de pomponette

sur « Souchiens » et « collabeurs »


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pomponette 4 juillet 2007 19:31

@comique

C’est du déjà vu ton cheminement de naze .... Toi qui ose diffamer le Président du Mrap qui soutient Maryam Radjavi hier tu es encore ridicule sur ce coup là poulette smiley http://www.ncr-iran.org/fr/content/view/3397/87/

La synthèse de ta bêtise est là, c’est la même ! http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2007-01-08-Alain-Finkielkraut lundi 8 janvier 2007 Alain Finkielkraut, bouffon du roi Le plus surprenant, avec certains intellectuels médiatiques, c’est qu’à chacune de leurs dérives, alors qu’on croit qu’ils ont touché le fond, ils réussissent à tomber plus bas encore. Alain Finkielkraut en est le prototype. Après avoir encensé la journaliste islamophobe Oriana Fallaci, couru au secours des victimes d’une « ratonnade anti-Blancs », diffamé dans Haaretz la révolte des banlieues qualifiée de « pogrom contre la République (1) », le voilà qui, ce samedi matin dans son émission « Répliques » sur France Culture, agresse les jeunes des cités.

A Joël Roman argumentant patiemment, dans l’esprit de son essai Eux et nous (2), pour que la France traite enfin également tous ses enfants, Finkielkraut oppose un discours nostalgique et réactionnaire, avec le concours attendu de Thierry Jonquet, lui aussi invité pour son roman Ils sont votre épouvante et vous êtes leur crainte (3).

Plutôt que de réfléchir sur la situation des jeunes issus de l’immigration, l’animateur préfère entonner son refrain favori en dénonçant leur « haine sans précédent à l’égard de la culture française (...), une haine à laquelle les professeurs ne sont absolument pas habitués et dont je me demande si nous avons raison d’en rechercher l’origine dans je ne sais quelle culpabilité coloniale ». Et d’enchaîner : « N’y a-t-il pas un risque de voir l’esprit de pénitence alimenter et légitimer le ressentiment ? » Mais la réalité des discriminations ? « Y a-t-il discrimination à l’embauche, s’interroge-t-il, quand quelqu’un arrive encapuchonné et qu’il n’a pas d’autre langue à sa disposition que le “parler banlieue” qu’on entend dans L’Esquive ? » Il faut, dira-t-il en conclusion, « ne pas donner à ces paumés une mentalité d’ayants droit ».

A qui fera-t-on croire que le port de la capuche et le parler 9-3 expliquent l’absence d’emploi pour la moitié ou plus des jeunes de cité d’origine arabe ou africaine ? Le système... « On se place d’entrée de jeu, rétorque le philosophe, dans la posture de celui qui est une victime du chômage et du racisme. Je ne suis pas sûr que tout ce discours-là favorise vraiment la réconciliation. » Même la ghettoïsation, à ses yeux, résulterait parfois d’une « espèce de nettoyage ethnique » organisé par la pègre pour « rester entre soi ». C’est à de pareilles idioties qu’on mesure le sérieux de phrases pontifiantes du type : « L’antiracisme est une démarche fondamentale. Il ne faudrait pas qu’il devienne une idéologie et un alibi. »

D’autant que, quelques minutes plus tôt, Finkielkraut n’avait pas hésité à se transformer en propagandiste : « Nous vivons dans une situation tout à fait étrange où la diabolisation s’est déplacée. Et Le Pen en profite. Si aujourd’hui, l’antiracisme a un diable, c’est Nicolas Sarkozy. » Le philosophe poussera la servilité jusqu’à mentir pour dégager la responsabilité du ministre de l’intérieur dans le drame de Clichy-sous-Bois le 27 octobre 2005 : il prétendra que, selon l’Inspection générale des services (IGS), les trois jeunes, avant de pénétrer dans le transformateur, étaient bien poursuivis par la police (ce qui est exact), mais parce qu’ils étaient en train de voler sur un chantier (ce qui est faux). Ce n’est pas le compte rendu qu’en faisait, le lendemain, la presse nationale.

Pour justifier cette droitisation, Alain Finkielkraut invoque, une fois encore, la menace qui pèserait sur les juifs français (4). L’affaire Fofana, à l’écouter, le prouverait. Tant d’excès amène à douter de la sincérité de l’obsession finkiekrautienne. Comment peut-on honnêtement nier les faits établis ? Les statistiques confirment le reflux des violences antijuives, après leur brusque croissance au début du siècle. Et démontrent que la majorité de ces agressions est le fait de « Français de souche ». Les sondages soulignent, en outre, la marginalisation de l’antisémitisme comme idéologie. En revanche, n’assiste-t-on à une forte poussée des préjugés et des violences contre les Arabes et les musulmans ?

C’est banaliser l’antisémitisme que de s’en servir comme d’un instrument de terrorisme intellectuel visant quiconque critique la politique de l’Etat d’Israël. Alain Finkielkraut, lui, n’a pas de ces scrupules. Dans un livre de dialogue (5), Rony Brauman lui a, par exemple, donné l’occasion - sans, hélas, lui répondre - de reprendre l’ignominie qu’il avait déjà proférée il y a deux ans : « Pour Le Monde diplomatique et Télérama, tous les sionistes sont des chiens, tous les juifs sont sionistes, donc tous les Juifs sont des chiens. » Et il aura fallu l’éventualité d’un procès pour que cette phrase disparaisse des exemplaires réimprimés...

Dans le 9-3, on appelle ce genre de personnage un « bouffon ». On sait maintenant que c’est celui du roi. Ou plutôt de celui qu’il espère voir régner...

Ecouter également l’émission « Là-bas si j’y suis » du 11 janvier 2007.


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