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Toutes les cultures populaires donnent dans l’attribution aux Autres des tares ou des caractéristiques négatives : vous connaissez sans doute l’expression française ’manger en Juif’, par exemple, et il y en a plein d’autres qui ne s’emploient plus pour des raisons évidentes. En anglais « to Jew somebody » c’est escroquer quelqu’un.
Quant à l’hyper-virilisation attribuée aux siens, les créditant d’être les seuls à satisfaire les femelles de la tribu d’à côté, je concède que les Méditerranéens l’ont développé plus que d’autres - une sociologue a récemment écrit que les mères arabes, à force d’encenser leurs fils, leur donnaient la conviction qu’ils pouvaient casser la g... à n’importe quel mâle et b... n’importe quelle femme, on le retrouve cependant dans toutes les cultures très sexuées. On se souviendra du ministre japonais qui a dû démissionner après avoir dit qu’il était honteux de violer, mais plus honteux encore de ne pas pouvoir. Ou de l’inénarrable Poutine exprimant son admiration devant les prouesses sexuelles du président israelien Cazzo - euh... Katsav !
Et même dans les sociétés puritaines, le populaire a souvent abondé dans ce sens : dans la célèbre chanson ’Jackson’ de Johnny Cash, un péquenot se vante devant sa femme d’aller en ville pour séduire toutes les femmes et « teach them what they don’t know how » (leur apprendre ce qu’elles ne savent pas faire).