@ Masuyer
Excusez-moi aussi, je n’ai pas pu reprendre tout le fil avant ce matin et je tente de répondre point par point.
Pour ce qui concerne la sincérité ou l’honnêteté de Fadela Amara, il faut quand même se souvenir qu’elle militait avant la création de NPNS. Quoi qu’on en pense, et comme je l’ai écrit, je comprends parfaitement la critique des militants de gauche qui lui est adressée et qui est totalement légitime.
Qu’elle soit considérée comme une ambitieuse politique ayant utilisé (instrumentalisation réciproque) le PS pour se forger un avenir politique, je peux l’entendre. Que sa cause ait été plus médiatisée que celle des femmes battues en général, des enfants martyrs ou du cancer, rien n’est moins sûr.
Que cette cause précise ait contribué malgré elle à faire du tort à ceux qu’elle entendait défendre (les filles des cités, mais également les garçons qui les soutiennent), peut-être. Mais je refuse d’entériner l’idée selon laquelle NPNS serait elle-même à l’origine des maux qu’elle a dénoncés.
« ces gens qui ne vivent pas comme nous » et qui sont présumés inintégrables."
Voilà bien le problème dont je parle : les Indigènes, via ce discours furieux contre les « souchiens », les valeurs de la République (considérées comme des « mythes ») et les « bougnoules de service » revendiquent cette « différence » et ce refus.
Sur la pédophilie, je suis entièrement d’accord, mais je ne comprends pas comment ce sujet est arrivé ici.