Il faut d’abord savoir gré à Agoravox d’avoir consacré sa UNE à cette question. Dans un
second temps, il est important que cette idée de boycott chemine à travers le
monde, constituant ainsi une menace potentielle sur le gouvernement chinois. Agoravox a déjà publié un article que j’avais
proposé le 13 juin dernier sur cette question des Jeux olympiques.
Il faudra bien que des porte-étendards acceptent d’ici la tenue des jeux de Pékin de relayer les vraies informations sur la question des droits de la personne en Chine. Une campagne menée par la comédienne Mia Farrow et le réalisateur Steven Spielberg a permis d’établir un lien entre les Jeux olympiques de Pékin et le rôle joué par la Chine dans le génocide au Darfour.
Bien évidemment les enjeux sont
importants. Il faut rappeler aussi cette constatation que diffusait Amnesty
International : « Quelle image la Chine voudra-t-elle donner au monde
entier d’elle-même et à sa population ? « Bien
que le gouvernement ait promis une "liberté complète des médias"
pendant les jeux Olympiques, il applique deux poids et deux mesures aux journalistes
nationaux et étrangers. Le 1er janvier 2007, de nouvelles règles sont entrées
en vigueur pour les journalistes étrangers, leur évitant de demander
l’autorisation des autorités locales pour mener des entretiens ou des enquêtes.
Cependant, le public chinois risque de se voir refuser l’accès aux reportages
étrangers sur des sujets sensibles, en particulier après l’introduction de
règles en septembre dernier, qui ont renforcé le contrôle officiel sur la
diffusion nationale des nouvelles provenant d’agences étrangères en Chine »
(Amnesty
International).
Beaucoup de boulot en perspective.
Pierre R.
Montréal (Québec)