@ l’auteur
Votre article démontre la formidable capacité d’adaptation du capitalisme qui, inlassablement, tire profit de toute chose..
On le voit avec la prolifération de la version dessinée du portrait de Che Guevara par Alberto Korda, réduit à un symbole désincarné et du personnage, et des idées qui l’animait.. présents sur les supports les plus divers.
Un Turc de mon quartier, ex-gauchiste du DHKP-C reconverti dans le kebab, avait recouvert un mur de son écoppe avec tout ce qui pouvait porter l’effigie d’Ernesto. Lui-même portait des chaussettes aux couleurs de l’idole et fumait des cigarettes espagnoles « Che ».
Le culte de la personnalité sans les goulags qui y sont généralement associés !
Je me souviens des campagnes de publicité, peu après la chute du Mur de Berlin qui intégraient l’iconographie soviétique pour vanter des banques et de toutes les récupérations du mouvement de la « contre-culture » (entendez : les hippies) pour pousser à la consommation..
Aujourd’hui même, la Sarkozy Communicating co utilise le communiste Guy Moquêt pour vendre son produit phare à ses consommateurs en perte de repère..
Seul, le nazisme et son esthétique particulière échappent encore à ce recyclage généralisé..
gAZi bORAt