Je comprend que l’on évoque la mixité scolaire comme solution, mais elle présente 2 inconvénients.
a) Elle fait assumer à des enfants la responsabilité de résoudre les problèmes de société crées par les adultes.
Les enfants de la classe moyenne ne sont pas armés pour cette confrontation avec les enfants du prolétariat, qu’il soit français ou immigrés.
Les enfants de la classe moyenne sont éduqués dans l’idée que la connaissance le savoir, le raisonnement juste sont des valeurs positives, pas les enfants du prolétariat, et c’est une des principales causes de leur échec scolaire.
Bien sûr ce sont des généralités. souvent fausses, mais encore plus souvent justes.
Sans parler de la violence physique plus grande (pour des raisons dont je ne discuterait pas ) des enfants du prolétariat.
Les enfants d’ « intelectuels » comme les stigmatisent les petits prolétaires, ont appris à résoudre grosso-modo les conflits par le dialogue et la recheche de la solution équitable, les enfants du prolétariat confondent comme leurs parents, se faire respecter et se faire craindre.
Cette explication n’est certe pas politiquement correcte, mais ce n’est pas mon soucis. que le prolétariat se remette en cause sur ses approches du savoir, du respect, et de la négociation, et il ne sera plus le prolétariat.
b) Des classes homogènes permettent une pédagogie plus homogène, une fois que l’on a exclus les malades désocialisés, qui n’ont pas leur place dans l’école actuelle. il leur faut des structures évidament spaciales.
Quand j’ai enseigné en ZEP, ma plus grande frustration était de ne pouvoir aider les gosses qui voulaient s’en sortir par les études à cause de quelques braillards démolis ar un milieu social à la Zola.